Carey Mulligan est aujourd'hui connue et reconnue pour son look minimaliste loin des bimbos hollywoodiennes sur tapis rouge.Mais avant d'être surnommée pour son élégance "la nouvelle Audrey Hepburn", avant l'icône de mode au chic incontestable, il y avait juste une brunette banale mal à l'aise face à l'objectif.Retour sur l'évolution stylistique de Carey Mulligan.Née à Londres, élevée en Allemagne, la petite Carey grandit dans la petite bourgeoisie, bien loin des projecteurs et des red carpets : papa est directeur d'hôtel, maman enseignante. Mais quand à l'âge de 6 ans elle assiste à sa première pièce de théâtre, avec dans le rôle principal son grand frère, une petite voix s'élève : elle veut être actrice. Mais ses parents, effrayés par ce monde, s'y opposent. En signe de protestation elle portera fièrement et presque religieusement pendant trois ans un tee-shirt de la pièce de théâtre Les Misérables. Et quand, elle rencontre le producteur Julian Fellowes (Downton Abbey) et lui fait part de son désir d'être actrice il lui répond qu'elle ferait mieux de se marier avec un avocat. Mais loin de se décourager, rien n'empêchera la petite Carey de devenir grande et c'est au culot qu'elle envoie sa candidature aux producteurs d'Orgeuil et Préjugés et décroche son premier rôle aux côtés de Keira Knightley.Timide et un peu gauche, la toute jeune Carey fait ses débuts sur tapis rouge sans maîtriser les commandements fashion et va jusqu'à commettre un crime de lèse-majesté modeux : porter deux fois de suite la même robe et les même chaussures.De petits rôles au théâtre en petits rôles à la télé, et de red carpet en red carpet, Carey prend un peu plus d'assurance et coupe court aux critiques lui trouvant un air de petite fille trop sage chichiteuse en coupant court ses cheveux. Brunette ou rouquine, la jeune fille la joue bonne élève et mise sur les petites robes noires mais fait quelques écarts au bon goût en s'essayant aux tendances fleuries.Mais quand en 2009, elle est nommée au Golden Globes pour son rôle dans Une Éducation, la magie hollywoodienne opère et l'actrice adopte, ce qui deviendra plus tard sa signature, le minimalisme chic.La suite est un véritable conte de fée au pays merveilleux de la mode peuplé de féeriques stylistes. Blondinette, audacieuse et raffinée, elle s'amuse avec la haute-couture, de Dior à Lanvin, s'affiche en une des magazines les plus trendy et signe chacune de ses apparitions de sa signature stylistique : la simplicité élégante.MC
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