De "damn", à "fuck", en passant par "son of a bitch", la chaîne Youtube Movie Munchies retrace l'évolution des injures sur grand écran.
Si les films de nos jours abondent de gros mots et d'insultes, il fut un temps où jurer à l'écran était interdit et passible de fortes amendes.
En compilant treize films cultes, la chaîne Youtube Movie Munchies revient sur les premiers jurons au septième art, la censure des années 30 et la starification des "fucks" et autres "mother fuckers" en deux minutes d'histoire cinématographique.
Ainsi on apprend qu'il a fallu attendre deux ans après l'invention du cinéma parlant, en 1927, pour entendre le premier "damn" dans une salle de cinéma (il a été prononcé par une femme, dans Glorifying the American Girl), que le permier fuck a été prononcé dans un dessin animé (avant d'être réintrônisé en 1970 dans MASH, banalisé par Tony Montana en 1983 dans Scarface et starifié 506 fois dans Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese) et que le "I don't give a damn" de Rhett Butler dans Autant en Emporte le Vent a vallu 85 000 dollars d'amende à la production suite à une décision de la censure d'époque.
Des Anges de l’Enfer à South Park, le film, retour sur plus de 80 ans de grossièretés.
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