Le biopic de Rodin avec Vincent Lindon effectue quant à lui un démarrage encourageant. (Source : Le Film Français)
La vengeance de Salazar, cinquième opus de la franchise à succès Pirates des Caraïbes, réalise un excellent démarrage avec 3 059 tickets vendus pour 24 salles. C’est toutefois le plus mauvais départ de la saga. En effet, La malédiction du Black Pearl, le premier Pirates des Caraïbes du nom, avait rassemblé quelques 3 392 spectateurs alors qu’à l’opposé, sa suite, Le secret du coffre maudit, avait culminé à 10 238 entrées. Les deux autres, respectivement Jusqu’au bout du monde et La fontaine de jouvence, ont fait des scores de 8 533 et 3 887 spectateurs. Tous ont fini entre 3,1 (pour le premier volet en 2003) et 6,5 millions d’entrées (pour le n°2 trois ans plus tard). Notons qu'en général, Johnny Depp est à l’affiche de 14 films millionnaires en France, sortis entre 1987 (Platoon, dans lequel il tient un petit rôle) et 2016 (Alice de l’autre côté du miroir). La Vengeance de Salazar sera-t-il le 15e ?
Notre critique de Pirates des Caraïbes 5
De son côté, Rodin, le biopic sur le célèbre sculpteur réalisé par Jacques Doillon et dont le rôle-titre est interprété par Vincent Lindon, fait un démarrage très encourageant avec 1 666 entrées pour 28 copies. Le long-métrage est présenté en compétition au 70ème festival de Cannes qui se déroule actuellement. Il y a fort à parier que l’effet cannois a donné un petit coup de boost à ce film d’auteur à la fois biographique et historique. À titre de comparaison, Les Salauds, autre film présenté à Cannes en 2013 également porté par Vincent Lindon mais cette fois-ci réalisé par Claire Denis, n’avait engrangé que 776 entrées lors de ses premières séances pour 83 copies. Il faut dire qu'en temps, l'acteur a reçu le prix d'interprétation masculine pour La Loi du marché en 2015, et que le film de Stéphane Brizé a franchi le million d'entrées.
En troisième position, on retrouve un dessin-animé espagnol assez inattendu qui tire son épingle du jeu. Psiconautas de Pedro Rivero et Alberto Vasquez est un conte inventif et dystopique oscillant entre du Tim Burton, du Lewis Carroll et du Satoshi Kon. Il s’agit d’une fable moderne à la fois existentialiste et écologique destinée à tout le public. Le long-métrage d’animation fait le score honnête de 90 entrées pour seulement 6 copies.
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