DR

Ce qu’il faut voir ou pas cette semaine.

L’ÉVENEMENT

PIRATES DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR ★★★☆☆
De Joachim Ronning

L’essentiel
Pendant vingt minutes, on y croit, mais alors on y croit à mort. Jack Sparrow et son équipage tentent de dérober un énorme coffre-fort en pleine ville. Mêlant adroitement les actions de trois personnages structurée autour d'un principe commun (le vol du coffre, donc), la scène d'ouverture de Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar rappelle les délires des westerns italiens 70s à la Companeros. Ce qui entraîne ensuite des péripéties très Pirates des Caraïbes, justement, autour d'une guillotine, du vaudou et d'un amiral espagnol mort-vivant.

Sylvestre Picard

Lire la critique en intégralité

PREMIÈRE A PLUTÔT AIMÉ

RODIN ★★★☆☆
De Jacques Doillon

Jacques Doillon le dit lui-même dans le dossier de presse, son Rodin n’aurait sans doute pas existé sans son précédent film, Mes séances de lutte, récit d’une passion érotique sans sexe, servie par des corps-à-corps ultra physiques et fiévreux. Les liens sont évidents : Rodin se bat avec la terre qu’il malaxe, pétrit, rabote, plonge voluptueusement ses mains dans le plâtre qu’il applique avec la passion d’une amoureuse sur ses sculptures aux formes vivantes auxquelles il ne manque que la chair.
Christophe Narbonne

Lire la critique en intégralité 

 


PSICONAUTAS ★★★☆☆

D’Alberto Vasquez et Pedro Rivero

Vous pensiez que Ma vie de courgette était triste à mourir ? Attendez de voir ce film d’animation espagnol à côté duquel il fait figure de comédie roborative. Le héros, Birdboy, est une sorte d’oiseau-zombie envahi de visions cauchemardesques tandis que la petite souris incomprise Dinky rêve d’un ailleurs qui tranche avec le monde post-apocalyptique dans lequel les personnages survivent grâce à la prise de drogues diverses. D’une noirceur incomparable, Psiconautas est une anti-fable traversée de fulgurances graphiques -dignes des diableries de Jérôme Bosch- qui laissent un arrière-goût de cendres dans la bouche. Envoûtant mais exigeant.
Christophe Narbonne

 

L'AMANT DOUBLE ★★★☆☆

L’essentiel

Jeune femme fragile, Chloé consulte un psy (solide Jérémie Renier) dont elle tombe amoureuse. Elle s’aperçoit incidemment qu’il lui a menti sur son histoire familiale et perd pied… Omniprésente à l’image, l’exceptionnelle Marine Vacth porte littéralement le film sur ses épaules : sans elle, sans sa prestation fiévreuse et habitée, point d’intrigue qui tienne. Elle est l’épine dorsale de L’amant double, son point d’ancrage à partir duquel Ozon tisse sa toile faite de faux semblants, de pièges tendus à la raison, d’érotisme chic et de visions glaçantes.

Christophe Narbonne

Lire la critique dans son intégralité

 

Et aussi

Le cri des fourmis de Liliane de Kermadec

Reprises

Anastasia de Don Bluth
Hair de Milos Forman

Et au milieu coule une rivière de Robert Redford

Roman Polanski, 3 œuvres de jeunesse de Roman Polanski