Date de sortie 19 mars 2025
Durée 98 mn
Réalisé par Ken Scott
Avec Leïla Bekhti , Jonathan Cohen , Sylvie Vartan
Distributeur GAUMONT
Année de production 2024
Pays de production France
Genre Comédie dramatique
Couleur Couleur

Synopsis

En 1963, Esther met au monde Roland, petit dernier d’une famille nombreuse. Roland naît avec un pied-bot qui l’empêche de se tenir debout. Contre l’avis de tous, elle promet à son fils qu’il marchera comme les autres et qu’il aura une vie fabuleuse. Dès lors, Esther n’aura de cesse de tout mettre en œuvre pour tenir cette promesse. À travers des décennies d’épreuves et de miracles de la vie, ce film est le récit d’une histoire vraie, drôle et bouleversante, celle d’un destin incroyable et du plus grand amour qui soit : celui d’une mère pour son enfant.

Critiques de Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan

  1. Première
    par Gael Golhen

    Dans le Paris des années 60, Esther et Maklouf Perez, émigrés du Maroc, accueillent leur sixième enfant. Roland naît avec un pied malformé, handicap qui bouleverse les rêves de cette famille modeste. Portée par une foi inébranlable, Esther sillonne la capitale, son fils dans les bras, consultant médecins et guérisseurs jusqu'à ce qu'un miracle se produise. De cette épreuve naîtra la vocation d'avocat du petit Roland. Cette adaptation du récit de Roland Perez est étrangement construite en diptyque : il y a d'abord le portrait d'une mère dévorante dans le Paris popu des 60s. Malgré l'interprétation énergique de Leïla Bekhti en mère courage, le début souffre d'un traitement convenu, d’un académisme rétro et d’acteurs déguisés en clichés. Bekhti a beau composer une Esther monumentale, le récit s'enlise dans les codes rebattus du mélo familial et du rapport mère-fils étouffant. Puis brusquement, exit la mama. Place à l'ascension d'un jeune étudiant de droit fan de la star des yéyé. Centrée sur Jonathan Cohen (qui incarne un Roland de vingt à cinquante ans), cette partie déroute par son changement brutal de ton. Le film délaisse l'intensité pastel du début pour suivre les errements d’un homme amoureux et prisonnier, qui seul pourra être sauvé par sa passion pour la chanteuse. Au final, les admirateurs de Roland Perez ou les nostalgiques des tubes de Sylvie Vartan y trouveront leur compte, les autres risquent d’être déçus face à ce récit qui ne choisit jamais entre la saga familiale et le biopic d’une vedette médiatique.