Première vous recommande le film de Damien Chazelle, qui a triomphé au festival de Deauville, en 2014.
Whiplash de Damien Chazelle, revient ce soir sur Canal +, et Première vous le recommande.
L'histoire ? Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où Il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence…
Damien Chazelle : "Je voulais que Whiplash soit violent et brutal, comme un film de gangster"
Véritable sensation du cinéma américain indépendant de 2014, Whiplash avait pris par surprise le festival de Sundance, dont il était reparti avec le prix du jury et celui du public. Pour son deuxième long-métrage, le jeune réalisateur Damien Chazelle adaptait en version longue son propre court-métrage et retrouvait J. K. Simmons, déjà présent à l'époque dans la peau de l'exigeant et terrifiant professeur de jazz Terrence Fletcher. Habité comme jamais par le rôle où il brille par son sens de l'insulte et de l'improvisation à la Full Metal Jacket, J. K. Simmons a raflé presque toutes les récompenses imaginables à travers la planète avec en point d'orgue le BAFTA, le Golden Globe et l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Son duel psychologique avec Miles Teller est à l'origine du succès de ce film témoignant d'une grande maîtrise de la part de Chazelle, lauréat de trois Oscars et pour lequel Première s'était emballé dès sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes : "Tourné pour l’essentiel en Scope dans le cadre d’une classe au décor minimaliste, le second long métrage du surdoué Damien Chazelle flirte avec l’abstraction, au même titre que le free jazz dont les protagonistes sont les tenants. Mais tout ça n’est pas seulement de l’esbroufe visuelle qui lorgnerait du côté de chez David Fincher (découpage méthodique, distanciation clinique). C’est aussi – et surtout – un grand film sur la filiation contrariée et sur la transmission. […] Le fiévreux Miles Teller prête au héros son physique anachronique. Face à lui, l’immense J.K. Simmons incarne un despote mémorable fait de glace et de feu. Le genre de personnage faustien qui hante une génération".
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