Hué au festival de Venise 2012,  A la merveille (To the Wonder en VO) risque de diviser, comme en son temps The Tree of life ou Days of Heaven. On ne peut pourtant pas s’empêcher d’être bouleversé par la bande-annonce du dernier film de Terrence Malick.La vidéo prouve à nouveau la maîtrise esthétique du cinéaste et illustre les thèmes qui lui sont chers, comme la religion, l’amour et l’humanité. Le regard est attiré par la beauté des plans, les lumières naturelles captées par sa caméra mais aussi par le casting qui rassemble Rachel McAdams, Javier Bardem, Ben Affleck et Olga Kurylenko.  Mais ceux qui n’avaient pas été convaincus par The Tree of Life risque de rester insensible à la poésie d’A la merveille : même musique assourdissante (quoique sublime), des images en rafale et surtout un monologue ésotérique. Car une nouvelle fois, le cinéaste donne une dimension métaphysique à une intrigue tout à fait banale : l’histoire de Neil, un Américain (Ben Affleck) qui tombe amoureux à Paris de Marina, une mère célibataire (Olga Kurylenko). Neil emmène Marina et sa fille de dix ans chez lui en Oklahoma mais au bout de quelques mois, elles repartent en Europe. Neil reprend alors contact, même s’il est encore en couple, avec une amie d’enfance (Rachel McAdams). Si vous pensez comme Terrence Malick qu’aimer c’est croire, vous vous laisserez tenter par cette histoire le 6 mars prochain.  La critique du film par Première  c’est ici