Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grand pas, TFX propose de revivre un moment d’Histoire sportif avec La Couleur de la victoire diffusé ce soir.
En 2016, le réalisateur Stephen Hopkins met en scène l’histoire de Jesse Owens, quadruple champion olympique d’athlétisme des Jeux de Berlin organisés en 1936 sous le regard d’Hitler dans ce biopic diffusé ce soir à partir de 20h30 sur la chaîne TFX. Un moment d’histoire avec un H majuscule.
Un biopic sur une légende
Il s’appelle Jesse Owens. Né le 12 septembre 1913, cet athlète Afro- Américain, premier sportif noir de renommée internationale, entra dans l’Histoire lors des Jeux Olympiques d’été de Berlin en 1936. Lorsqu’en l’espace de quelques jours, il n’empocha pas moins de quatre médailles d’or – 100 mètres, 200 mètres, 4 x 100 mètres – sous le regard d’Hitler.
La couleur de la victoire lui rend hommage en se concentrant sur deux épisodes de sa vie : son entrée à l’Ohio University en 1934 et son exploit berlinois. En privilégiant parfois la légende à la vérité. Ainsi, malgré sa fureur de voir un athlète noir triompher, Hiltler n’a jamais refusé de serrer la main à Owens, comme on peut ici le voir. Dans ses mémoires, l’athlète a expliqué que loin de le snober, Hitler lui avait fait un signe de la main au moment où il passait devant sa loge.
On this day in 1980, Jesse Owens, the man who humiliated Hitler at the Berlin Olympics by winning 4 Olympic Gold Medals, died. Hitler hosted the Olympics, intending to be a showcase of Aryan supremacy.
— AFRICAN & BLACK HISTORY (@AfricanArchives) April 1, 2023
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Un réalisateur tout terrain
C’est à Stephen Hopkins qu’a échu la réalisation de cette Couleur de la victoire. Né en Jamaïque, cet Australien s’est fait connaître en 1989 avec son deuxième long métrage Freddy 5 : L’enfant du cauchemar avant de construire une filmographie très éclectique entre action (Blown away), science- fiction (Perdus dans l’espace), polar (Suspicion, le remake de Garde à vue), fantastique (Les châtiments), biopic (Moi, Peter Sellers) et plusieurs passages par la case télé avec notamment le pilote et plusieurs épisodes de la saison 1 de 24 heures chrono. La couleur de la victoire marquait son retour sur grand écran, 9 ans après Les châtiments avec Hillary Swank.
Un deuxième choix de tout premier plan
Pour incarner Owens, Stephen Hopkins avait tout d’abord envisagé le britannique John Boyega, révélé quelques années plus tôt par le génial Attack the block. Mais celui-ci déclina avec un bon mot d’excuse : il avait été engagé pour interpréter Finn dans Le réveil de la force, l’épisode VII de Star Wars. Et après une longue recherche autour du monde, c’est finalement le canadien Stephan James qui fut choisi pour incarner Owens, aidé en cela par les conseils éclairés des filles et petites filles de l’athlète et un solide entraînement sous la houlette d’un coach d’athlé pour s’approprier son style unique. Avant cela, il avait joué en 2014 dans Selma d’Ava DuVernay, récit d’un épisode majeur de la vie de Martin Luther King. Depuis, il a été l’un des héros de Si Beale Street pouvait parler, réalisé par Barry Jenkins (Moonlight), et adaptation d’un roman de James Baldwin.
La Couleur de la victoire est à découvrir sur TFX, à partir de 20h30 ce soir.
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