L’actrice britannique revient sur les liens familiaux de son personnage dans la dernière trilogie Star Wars.
Trois ans après la sortie en salles de L’Ascension de Skywalker, dernier volet en date de la saga Star Wars, son actrice principale Daisy Ridley était présente au Festival de Sundance ce mardi pour le film Sometimes I think about dying, première production américaine indépendante de sa carrière.
Au cours d’un entretien avec Rolling Stone, l’actrice britannique est revenue sur son aventure au cœur des étoiles, qui l’a vue devenir une star internationale, provoquant par contrecoup une vague de haine injustifiée qui a provoqué son retrait des réseaux sociaux en 2016, avant son retour en 2022. "Nous vivons dans un monde de fous", raconte-elle sur ce sujet. "Il faut profiter du moment, parce que tout va vite dans ce métier", incitant l’actrice Amandla Stenberg, star de la nouvelle série Star Wars, The Acolyte, à "étouffer le bruit autour d’elle".
La série Star Wars : The Acolyte sera la première centrée sur les SithL’actrice britannique revient également sur les origines du personnage de Rey, considérée comme une héroïne sans liens familiaux avec la famille Skywalker dans Les Derniers Jedi, huitième volet de la saga réalisé par Rian Johnson. Daisy Ridley évoque longuement cet aspect du film, qu’elle "apprécie" particulièrement, s’opposant aux théories qui avaient tendance à la relier à des personnages de la première trilogie.
Pourtant, J.J Abrams réinventera le personnage dans le volet suivant en faisant de Rey la petite-fille de l’empereur Palpatine, malgré sa mort présumée dans Le Retour du Jedi, sixième épisode de la saga.
“Eh bien, c'est J.J. [Abrams] qui a d'abord imaginé qu'elle venait de nulle part, donc ce n'est pas que Les Derniers Jedi qui a porté ce message", précise-t-elle tout d'abord. "Ce que je trouvais intéressant dans le traitement du personnage, c’est que tu pouvais devenir un héros en venant de nulle part, mais que tu pouvais aussi devenir un héros en venant de l’une des pires familles de l’univers. Tu n’es pas tes parents, ni tes grands-parents".
Bref, Daisy Ridley ne veut pas choisir entre la vision de Rian Johnson et celle de J.J Abrams : "C'est au-dessus des mes compétences. Je dis mes dialogues, je fais mon truc. J'aime la version où tu peux être qui tu veux, mais j'aime aussi la version où tu peux rectifier des erreurs et tu ne peux pas renier tes origines".
L’actrice sera prochainement à l’affiche du film du film indépendant Sometimes I think about dying présenté à Sundance, en attente d’une éventuelle date de sortie en France.
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