Une oeuvre culte, un casting pléthorique, un grand cinéaste, et une promesse de mélange de styles complètement dingue : Inherent Vice, présenté ce week end en avant-première au Festival de New York, est l'un des films les plus excitants des mois à venir.Cette photo sur laquelle Benicio Del Toro et un Joaquin Phoenix à rouflaquettes boivent des bières accoudés à un bar est publiée par le New York Times, dont la rencontre avec Paul Thomas Anderson accouche de quelques sympathiques révélations. Le roman de Thomas Pynchon paru en 2009 est un trip paranoïaque dans les années 1960 finissantes en compagnie d'un détective privé gros fumeur de joints qui, suite à la disparition de son ex-copine, se perd dans un gros sac de nœuds inextricable. Le quotidien américain décrit son adaptation comme un "stoner movie mêlé à un polar, bourré de gags visuels et de gimmicks directement inspirés des parodies slapstick des ZAZ" (les frères Zucker, auteurs notamment des Y'a t-il...). Le detective stoner movie a déjà été (brillamment) exploré par les frères Coen, c'était The Big Lebowski. Mais le réalisateur de The Master plonge ça dans la Californie de 1970 avec le film noir comme horizon - Le Grand Sommeil et Le Privé étaient ses films de chevet. Raymond Chandler meets Top Secrets! : ça fait un peu envie.Surtout que cette grande spirale hallucinée où l'on croise des flics, des surfeurs défoncés, des prostituées, des toxicos, des rockeurs, un saxophoniste et des dentistes spécialisés dans l'évasion fiscale (et peut être Pynchon lui-même, la rumeur court qu'il ferait un cameo) est servie par Joaquin Phoenix, Owen Wilson, Benicio Del Toro, Josh Brolin et Reese Witherspoon.Il faudra quand même attendre le 4 mars 2015 pour découvrir Inherent Vice en France.
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P.T. Anderson : "On a beaucoup puisé chez les ZAZ pour adapter Inherent Vice"
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