Chaque jeudi, la plateforme VOD du groupe MK2 propose des films à voir gratuitement.
Après le succès de son "Festival à la Maison", qui proposait pendant le premier confinement une sélection quotidienne de films, courts-métrages et autres podcasts, mk2 pérennise son implantation dans l’univers impitoyable du streaming avec mk2 Curiosity. Un nouveau service de vidéo financé par la publicité qui permet de découvrir chaque semaine des pépites du 7e art et du documentaire.
DECOUVREZ LE SITE DE MK2 CURIOSITYLe principe de mk2 Curiosity ? Tous les jeudis, une sélection hebdomadaire de 5 films est mise en ligne. "Des programmes garantis sans algorithme", explique la vidéo de présentation. "Ici on ne vous proposera pas ce que vous aimez déjà, mais ce que vous n’aimez pas encore". Pour en profiter, il suffit de se créer un compte sur le site dédié et de se laisser guider par sa curiosité.
Voici le programme de la semaine :
Holiday de Guillaume Nicloux (2010)
Habitué aux thrillers sombres (Une affaire privée, Cet femme-là...), Guillaume Nicloux semblait réaffirmer avec cette comédie explosive qu’il n’en avait pas toujours été ainsi et que derrière la noirceur, des éclats de rire étaient en attente. Il faut remonter aux Enfants volants, son premier long-métrage en 1990, pour trouver la source de l’esprit déjanté de ce Holiday, récit où l’absurde, l’anarchie et le burlesque dynamitent le cadre. Holiday raconte le calvaire d’un homme ordinaire (Jean-Pierre Darroussin) qui, alors qu’il croyait passer un séjour "tranquille" pour redynamiser sexuellement son couple, se retrouve pris dans un imbroglio criminel digne d’un roman d’Agatha Christie. Holiday est un « whodunit » rock’n’roll réalisé comme une « vacance » entre deux projets et tourné avec en « famille » : Josiane Balasko, vue dans Cette femme-là et La Clef du même auteur ou Jean-Pierre Darroussin, déjà au générique du Poulpe et d’Une affaire privée. Le scénario de Holiday est co-écrit par Jean-Bernard Pouy, auteur notamment de la série de romans policier iconoclastes, Le Poulpe.
Opera do Malendro de Ruy Guerra (1986)
Ruy Guerra, figure du Cinema Novo – la Nouvelle Vague brésilienne - signait avec cet Opera do Malendro un hommage aux comédies musicales hollywoodiennes qui ont bercé son enfance. Le musicien Chico Buarque ensorcelait cette fresque de ses textes et ses accords intemporels et ici, volontairement anachroniques, à mi-chemin entre la Samba, la Bossa Nova et le Jazz. L’Opera do Malendro suit l’itinéraire d’un petit truand du quartier bohème de Lapa à Rio de Janeiro dans les années 40. Le pays vit alors sous le joug de la dictature populiste de Vargas mais les fracas de la Deuxième Guerre Mondiale bousculent les esprits. On peut voir ce film comme une variation de L’Opéra de quat’sous de Bertold Brecht et Kurt Weill. Le film a été présenté au Festival de Cannes en 1986 dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.
Et aussi :
Suite de la saga documentaire autour des Kennedy de Robert Drew avec le court-métrage Faces of November (1964), un moyen métrage burlesque de Max Linder, The Three Must-Get-Theres (1922) et enfin les essais de Marie Dubois pour Tirez sur le pianiste de François Truffaut (1959) où le cinéaste tente – en vain ! - de faire dire des grossièretés à sa future actrice.
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