Un polar électrique et violent quelque part entre Les Infiltrés et le cinéma de Kim Jee-woon.
Depuis sa sortie fin mai en France, Parasite, thriller familial acide signé du sud-coréen Bong Joon-ho, a dépassé le million d’entrées dans l’Hexagone et rassemblé près de 10 000 000 de spectateurs en Corée du Sud. C’est indéniable : le cinéma du pays du matin calme a de nouveau la cote et s’exporte très bien. Palme d’Or ou non, Parasite est un solide succès. Et peut-être un nouveau tremplin pour élargir le public du cinéma sud-coréen à l’étranger, plus de quinze ans après le carton révélateur Oldboy.
Changement de décors. Oubliez la famille pauvre s’incrustant dans une famille riche. Bienvenue dans un Séoul interlope où la mafia règne en maître sur le monde de la nuit. Jusqu’à ce qu’un parrain de la pègre locale se fasse presque dessouder par un mystérieux serial-killer. Dans ce sac-de-nœuds, un gangster, un flic et un assassin s’entrecroisent, se poursuivent et se mettent sur la tronche… laissant derrière eux des nappes de sang.
Le gangster, le flic et l’assassin est un polar âpre et brutal, non dénué de ce fameux humour noir propre au cinéma sud-coréen. Un balade sanglante dans la lignée d’un Scorsese époque Les Infiltrés avec ce côté barré et noir rappelant le cinéma de Kim Jee-woon (Le Bon, la Brute et le Cinglé en 2008, J'ai rencontré le Diable en 2010). De quoi à nouveau faire rayonner le cinéma sud-coréen à l'international ? Réponse dans les salles le 14 août prochain.
Notre critique du Gangster, le flic et l'assassin
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