La cérémonie de clôture du Festival de Cannes 2012 aura lieu aujourd’hui à 19 heures, présentée par Bérénice Bejo : quel film repartira avec la Palme d’or ? Avec le Prix du jury (la « Palme bis ») ? Quel acteur succèdera à Jean Dujardin pour le prix d’interprétation ?Les films cités favoris sont finalement peu nombreux. La cérémonie de ce soir pourrait récompenser De Rouille et d'os, Reality, Au-delà des collines, Paperboy, Amour, Cosmopolis... Mais pourquoi et comment ? C'est l’heure des pronostics. En attendant de savoir quels seront les choix du jury 2012 présidé par Nanni Moretti, voici donc notre passage en revue des reviews des films de la compétition officielle pour la Palme d’or 2012, du catastrophique au génie en passant par le banal.De rouille et d’os de Jacques Audiard« Dans De rouille et d’os, on ne sait pas vraiment où on est, où on va, ni à quoi va bien pouvoir ressembler la scène suivante (un indice : elles sont toutes plus couillues les unes que les autres). Cette matière narrative monstre, toujours en mouvement, Audiard la malaxe avec un art qui n’appartient qu’à lui, celui d’un maître très sûr de ses effets et sans égal en France : direction d’acteurs tuante, économie et musicalité inouïes des dialogues, puissance infernale du montage, capacité à planter un décor en quelques notations impressionnistes foudroyantes... Le tout au service d’un nouveau portrait rageur et brutal de la condition humaine, qui laisse le spectateur vidé, sonné, exsangue. K.-O. debout. » Frédéric FoubertPronostic : Marion Cotillard est une des concurrentes les plus sérieuses pour le prix d’interprétation féminine. Son interprétation extraordinaire de Stéphanie, femme tronc qui tente de renaître en s'amourachant d'un boxeur bien borné et sévèrement burné, a suscité une adhésion totale. Sinon, on verrait bien Audiard repartir avec un prix de la mise en scène ou un prix du jury.Holy Motors de Leos CaraxPour : « Délesté du poids encombrant de la Nouvelle Vague (l’ombre de Godard plane dans le prologue, mais c’est tout), provocateur potache (l’épisode « burqa » n’est pas forcément adroit mais il est drôle), le cinéaste « maudit » signe un hommage, non pas au cinéma comme il a été dit, mais aux acteurs. » Christophe NarbonneContre : « Holy Motors est morbide et profondément réac’, c’est son droit, c’est un autoportrait asphyxiant du cinéaste en colosse déchu (…), mais ce qu’on reproche surtout à ce lamento stérile, c’est d’utiliser pour critiquer le contemporain des armes usées depuis 25 ans. La « mort du cinéma », cette vieille antienne godardo-wendersienne 80’s, OK, si ça lui chante. Mais dit comme ça, aujourd’hui, avec ces mots-là, ce n’est pas seulement ringard : ça n’a juste aucun sens. » FFPronostic : adoré par la presse française, détesté par l'internationale, Holy Motors devrait repartir bredouille. Selon les dernières rumeurs cannoises le président du jury serait resté insensible au délire arty de Carax.Amour de Michael Haneke« …en prenant ces deux acteurs de théâtre à la voix si particulière (la voix d’Hiroshima mon amour et celle d’Un homme et une femme), Haneke construit une belle réflexion sur la voix du comédien. (….) La direction au cordeau d’Haneke fait ici merveille. En s’attachant à ce point aux acteurs et à leurs derniers frémissements, l’Autrichien signe son film le plus vibrant et peut-être le plus douloureux. Si Trintignant ou Riva (mon amour) n’ont pas un prix, il faudra gueuler à l’injustice... » Gaël GolhenPronostic : Une fois de plus, Haneke devrait finir très haut sur le podium. TRES haut. On parle du film pour la Palme, et pour le prix d'interprétation. Reconnaissons que l'extraordinaire performance de Trintignant a laissé tout le monde KO. Problème, si Haneke repart avec le prix suprême, ce serait la deuxième fois qu'il rafle la mise devant Jacques Audiard. Qui pourrait finir par le prendre personnellement.Paradis : Amour d’Ulrich Seidl« Deux principaux reproches à adresser à ce film qu'on est en droit de considérer comme un abominable pensum de satiriste petit bras : 1) L'incapacité de Seidl à tenir la note. Dès que pointe, dans ce portrait de cougar esseulée, l'éventualité de la tragédie, il désamorce dans la scène suivante par une pantomime comique et cynique, histoire d'être gagnant sur tous les tableaux. 2) Le marigot haineux où il laisse croupir son personnage de "Sugar Mama" beauf, raciste et conne comme ses pieds. Cette litanie de copulations austro-kenyanes a au moins le mérite d'incarner la quintessence d'un cinéaste qui n'aime rien tant que voir le monde en noir et blanc. » FFPronostic : A part la performance de Margarete Tiesel, parfois citée comme une concurrente potentielle de la môme Cotillard, si le film n'est pas beaucoup cité ce soir, personne ne sera étonné.Au-delà des collines de Cristian Mungiu« Exagérément long, le film pose des questions néanmoins passionnantes sur la responsabilité des uns et des autres, rangeant dans le même panier église infantilisante, familles absentes et autorités défaillantes. Tous coupables ! Le pessimisme, pour ne pas dire le nihilisme, de Mungiu finit par être démoralisant. » CNPronostic : ce soir, les roumains seront dans la salle. C'est sur. Et sur le podium ? Après 4 mois, 3 semaines et 2 jours en 2007, le roumain Mungiu pourrait de nouveau repartir avec une Palme d’or. Le film a été boudé par la presse française, ce qui est souvent un bon indice pour le palmarès cannois. Un prix du scénario est aussi tout à fait envisageable.Moonrise Kingdom de Wes AndersonPour : « C’est sans doute son film live le plus beau, un conte rétro éminemment graphique où l’usage scientifique du travelling, combinée à une direction artistique infaillible, se transforme en outil narratif puissant qui rend les dialogues inutiles – ils sont d’ailleurs principalement réduits à une fonction informative. Le manque d’incarnation des personnages (assimilables à des poupées animées) ? Il s’inscrit dans le projet d’Anderson qui parvient à faire naître l’émotion par la seule force de sa mise en scène. Moonrise Kingdom est un film d’esthète, un hommage revendiqué à la peinture (Norman Rockwell, les impressionnistes) qui approche l’abstraction. » CNContre : « Anderson démissionne, se replie sur son pré carré, et livre, dix ans après, ni plus ni moins qu’un remake délavé de La Famille Tenenbaum : tout y est, des 33 tours pop écoutés en cachette sous une tente à la trame salingerienne du récit. C’est moche à dire, mais il arrive ces jours-ci à l’ami Wes la même chose qu’à Burton au tournant des années 90-2000 : ce moment terrible où un cinéaste, tyrannisé par ce qu’il croit qu’on attend de lui, n’a plus d’autre choix que de se retrancher à l’intérieur de son propre musée. » FFPronostic : Moonrise fut un très bon film d'ouverture. Pour la compétition, c'est sans doute un peu trop léger.Reality de Matteo Garrone« …plus que son sujet - un peu has been (sérieusement, un film sur le loft en 2012 ?) - ce qui frappe, c’est la volonté de Garrone de faire triompher le cinéma à coup d’images et de plans monstrueux (l’introduction et la conclusion notamment), épiques, et d’affirmer la suprématie, dans ce monde de faux semblants, de l’art. L’un des plus beaux travelling du film prend ici tout son sens : quand commence les castings de l’émission, la caméra passe du panneau Cinecitta aux tentes de la production du Loft transalpin installées dans l’ancien studio de cinéma. Toute la nostalgie et l’amertume de Garrone contenu en un seul plan; et sa haine farouche d’un monde clinquant qui a perdu ses repères... » GGPronostic : Sans accuser Moretti de chauvinisme, on rappellera que Matteo Garrone était le seul transalpin de la compétition. Aucune rumeur sérieuse ne circule sur son film, mais vu sa qualité, on imagine bien Reality repartir avec un prix. La mise en scène ?Des hommes sans loi de John Hillcoat« Le film raconte en filigrane le combat de cette Amérique des pionniers, éternelle mais méprisée, contre Washington et le fédéralisme qu’incarne jusqu’à la caricature l’ignoble personnage de Guy Pearce. Proche du western dans ses thématiques et ses figures de style (le narrateur empathique, le héros taiseux, la femme fatale, le méchant sadique, les gunfights), Lawless est cependant plus mélancolique que crépusculaire. Tom Hardy y confirme sa présence inégalable et Shia Labeouf son talent à mêler insouciance, fragilité et détermination. » CNPronostic : La puissance classique du film, son scénario très dense et ses grands moments de mise en scène ne suffiront (malheureusement) pas. Le film de John Hillcoat risque de repartir bredouille. Trop classique, trop beau, trop pas à sa place.La Chasse de Thomas Vinterberg« Vinterberg sort l’artillerie lourde, à la limite du nauséabond. C’est bien ce qu’on lui reproche : son regard narquois et ironique (avec des blagues vraiment douteuses), ses scènes chocs parfaitement shootées qui lui servent à jouer au malin et sa caricature vomitive de la communauté prétexte à la dénonciation moralisatrice des travers humains. (…) Sur un sujet aussi pareil, Vinterberg se contente de faire la leçon sans jamais essayer d’apporter une touche d'ambiguïté ou de réflexion, imposant dès le début ses conditions... Enfant ou pas, on ne va pas au cinéma pour se faire prendre en otage. » GGPronostic : la rumeur voudrait que Moretti et son jury aient été très sensibles au film de Vinterberg. C'est du coup l'un des gros challenger de ce soir. Mais à quelle place ? Un prix du scénario ? Un prix spécial du jury ? Vu la présence affolante de Mikkelsen, on ne serait pas étonné de le voir figurer en bonne place sur le podium.Vous n’avez encore rien vu d’Alain Resnais« On peut parler de film-testament tant Resnais convoque ici les fantômes de Marienbad (la grande demeure, l’amour obsédant, l’espace-temps mouvant), son goût de la théâtralité et de l’absurde beckettien. (…) Nouveau film expérimental où se côtoient l’ancien et le présent (la vieille troupe et la relève, le théâtre et le cinéma), traversé de quelques fulgurances visuelles, un peu ennuyeux, Vous n’avez encore rien vu aurait plutôt dû s’appeler Vous avez déjà tout vu. Resnais ne propose rien de nouveau mais se livre à un passionnant exercice d’autosynthèse que les initiés vont adorer et auxquels les autres adhéreront. Ou pas. » CNPronostic : Comme le Carax, seule la presse française s'est enflammée pour ce que les journalistes étrangers ont considéré comme un film abscons et narcissique. Peu de risque d'en entendre parler ce soir.Like Someone In Love d’Abbas Kiarostami« …quand il s’agit de s’attaquer au vrai sujet du film (la prostitution et ses corollaires : l’image de soi détériorée, le rapport au client, la gestion de la double vie), Kiarostami pointe aux abonnés absents. Aucun discours sociétal au programme, rien d’autre que la vision dépassée d’un réalisateur vieillissant qui met dos à dos femmes un peu cruches et hommes immatures. Le cinéaste iranien ne se réinvente pas à l’étranger, il s’enfonce. » CNPronostic : Le film lounge de Abbas Kiarostami est un peu passé inaperçu. Film mineur (mais agréable) dans la filmographie de l’Iranien, on serait très étonné de le voir au palmarèsCogan : La Mort en douce d’Andrew Dominik« (Andrew Dominik) a adapté un roman des années 70 (L’art et la manière, de George Higgins) en le situant à l'époque où Obama se pose en régulateur d'un système parti en sucette à force de dérégulation. L’idée de la mafia comme microcosme de l’Amérique a toujours été au centre des romans de Higgins. Transposée aujourd'hui, l'hypothèse est plus pertinente que jamais. (…) Dominik a gardé l’esprit du roman, et trouvé un équilibre juste entre longues scènes superbement dialoguées et explosions de violence - qui, dans certains cas précis, illustrent le titre original avec l’ironie adéquate. L’humour discret mais puissant en fait une comédie certifiée, même si le noir prédomine, évoquant tout ce qui a été fait de plus réussi dans le genre. » Gérard DelormePronostic : Incompris et littéralement sous-estimé, le chef d'oeuvre de Andrew Dominik aura clairement souffert de son exposition cannoise. On ne voit aucune raison pour que le jury le rattrape... Rendez-vous dans 5 ans pour la réévaluation ? The Paperboy de Lee Daniels« Lee Daniels s’était fait connaître par sa vision crapoteuse de l’humanité avec son film Precious, dans lequel, pour atténuer les images du viol d’une mineure obèse, il avait cru bon d’intercaler des gros plans de lard en train de frire dans la poêle. C’est le même cinéaste à l’œuvre ici, qui entrecoupe des scènes de sexe entre Nicole Kidman et John Cusack (en mode Nicolas Cage) avec des images de porcherie, pour suggérer -à ceux qui n’auraient pas compris- l’idée de la bestialité. Autrement, il s’attarde longuement sur Zac Efron en slip, et trouve utile de faire commenter toute l’histoire par la voix off de la servante. C’est fascinant par moments, mais le plus souvent maladroit. » GDPronostic : le scandale du festival ! Le film qui a réveillé la belle endormie cannoise. Hué par les journalistes, ovationnés par les officiels, Paperboy sera sur le podium. Et très haut sans doute. Un prix du jury ? Un prix de la mise en scène ? Et si Cotillard est bien parti pour le prix d'interprétation féminine, Nicole Kidman est ce soir sa (seule) vraie rivale.Cosmopolis de David Cronenberg« On ne va pas se mentir : que l’on adhère ou non à la production récente de David Cronenberg, le cinéaste de Vidéodrome et de Crash commençait sérieusement à nous manquer. Débouchez le champagne car il habite chaque plan de Cosmopolis. (…) Cronenberg s’est assuré que toutes ses obsessions jalonnent l’itinéraire, qu’elles soient intellectuelles (la quête d’une « autre » réalité) ou charnelles. Trônant sur la banquette arrière, Robert Pattinson révèle une profondeur toujours plus fascinante à mesure que le personnage se rapproche de l’abîme. » Mathieu CarratierPronostic : Pattinson a convaincu tout le monde ! Lui donner le prix d'interprétation serait justice et installerait définitivement l'un des plus grands acteurs de sa génération à sa place légitime : tout en haut. Et puis voir l'acteur de Twilight récompensé par Nanni Moretti, ça aurait une sacrée gueule.Sur la route de Walter Salles« Face à l’impeccable Sam Riley, à la fois témoin et acteur, Garrett Hedlund fait oublier le décevant Tron-L’Héritage en incarnant avec une énergie sans limites le charismatique Dean Moriarty, inlassable explorateur de nouveaux moyens de transports, surtout amoureux – il essayait toutes les positions, à deux ou à plusieurs, à voile et à vapeur. Kirsten Dunst et surtout Kristen Stewart sont très bien dans le rôle des petites amies toujours partantes, mais forcément déçues quand elles découvrent que la fi délité est incompatible avec la liberté. Avec le recul, le voyage de ces pionniers peut paraître limité si on le compare aux expériences plus radicales des décennies suivantes, mais il a le mérite d’être le premier du genre, et ses interprètes réussissent à nous faire partager l’excitation de la découverte. » GDPronostic : Le film a gentiment séduit les journalistes mais pas suffisamment pour en faire un challenger sérieux de la compétition.Après la bataille de Yousry Nasrallah« …le film de Nasrallah ausculte le printemps arabe. Multiplie les allers-retour entre la fiction (une love story impossible) et le réel (les vidéos Youtube au coeur du dispositif), expose son point de vue inattaquable et bien (et très) pensant de manière didactique et un brin bavarde. On dirait presque du Guédiguian oriental. (…) Le film souffre de sa genèse improvisée, et son aspect organique (des bouts d'intrigue qui ne se recolle jamais, des creux narratifs) est une force, mais aussi sa principale faiblesse. L'habileté majeure du cinéaste est d'avoir su cadrer ses acteurs. La sensualité libre de Mena Shalaby ou la force à vif, explosive de Bassem Samra éclabousse l'écran. Mais mieux, en synthétisant le film politique rosselinien et le soap égyptien (bariolé, vivant, lacrymal) Nasrallah réussit un OVNI, déconcertant, parfois lessivant, et qui malgré la confusion du propos laisse quelques traces indélébiles. » GGPronostic : Pas grand chose de prévu pour ce film égyptien a moitié improvisé et à moitié réussi.Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas"Qu’est-ce que ça veut dire, pourquoi, comment ? Pourquoi ce couple revenu à la campagne n’arrive-t-il plus à baiser alors qu’il fréquentait les saunas échangistes dans une autre vie ? Pourquoi le mal rôde-t-il dans cette nature opaque et chatoyante ? Pourquoi les arbres tombent ? Vous ne comprenez rien à ce film, à ce texte, à ce cinéaste ? C’est un peu exprès. On peut même imaginer que Post Tenebras Lux initie une nouvelle expression susceptible de remplacer « quel rapport avec la choucroute ?»" Pronostic : A part le prix du WTF, on ne voit vraiment pas (mais alors VRAIMENT PAS) ce que Reygadas pourrait venir prendre ce soir à la remise des diplômes. Pourtant, à quelques heures de la cérémonie, il est souvent cité sur les réseaux sociaux.L’Ivresse de l’argent de Im Sang-sooPronostic : totalement absent des pronostics, comme semblait le redouter Thierry Frémaux, le Im Sang-Soo a été largement oublié. La cérémonie de ce soir ne devrait pas changer grand chose.La Part des anges de Ken Loach"Avec Looking For Eric, Ken Loach avait essayé d'introduire une dose de comédie dans son cinéma social et engagé. Pas convaincant. L'équilibre est ici plus subtil et le résultat plus satisfaisant. C'est tout, mais c'est déjà beaucoup". Pierre Lunn. Pronostic : Aussitôt vu aussitôt oublié ? Comme le Kiarostami, La Part des anges est un petit film dans la carrière d'un immense cinéaste. Pas de quoi faire revenir Ken Loach ce soir ? Pas sûr. Il pourrait être l'une des surprises de la soirée. Ou pas;Dans un autre pays de Hong Sang-sooPronostic : Huppert a été beaucoup citée par la presse. A part ça, silence radio autour du film.Dans la brume de Sergei LoznitsaSergei Loznitsa - promu génie cannois depuis My Joy - remet ici sur le métier son style terrassant, imposant, un poil crevant, à base d’ampleur philosophique monstre et de récit gigogne Rashomon-style. L’argument moral (la « brume » du titre est celle qui entoure la conscience humaine quand elle est ballotée par l’Histoire) trouve son épaisseur et son opacité en se lovant dans une ambition formelle sidérante.Pronostic : un prix de la mise en scène ? Ce serait mérité vu la force du style de Loznitsa. On peut aussi imaginer que le film reparte avec un prix du scénario.
- Cinéma
- News Cinéma
- Du génie, du mauvais, du banal : le bilan de la compétition officielle de Cannes 2012
Du génie, du mauvais, du banal : le bilan de la compétition officielle de Cannes 2012
Commentaires