Get Back
Disney

D'habitude, la politique du studio, c'est "pas de cigarettes, pas de jurons".

Get Back, le documentaire en trois parties de Peter Jackson sur les Beatles, vient d'arriver sur Disney Plus, et son réalisateur révèle quelques anecdotes sur ses coulisses à NME. Notamment à propos de la politique du studio, qui refuse d'ordinaire les scènes montrant des personnages en train de fumer et les insultes dans ses productions. A quelques exceptions près, dont Get Back fait partie, les survivants du groupe et leur famille ayant refusé que les passages où ils disaient des gros mots soient coupés, malgré la demande de Disney, explique le cinéaste : "Paul a décrit le documentaire comme étant très brut. Ringo a dit : 'Il respecte la vérité.' C'est très important pour eux que le film soit fidèle à ce qui s'est passé. Ils ne veulent pas qu'on adoucisse quoi que ce soit. Ils ne veulent pas non plus passer pour des monstres. Disney voulait par exemple effacer tous les jurons, mais Ringo, Paul et Olivia (Harrison, la femme du musicien décédé en 2001, ndlr) ont tous dit : 'C'est comme ça qu'on parlait. C'était notre langage. Et on veut que le monde nous voit de cette façon.'"

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Disney Plus a finalement accepté de diffuser Get Back avec tous ses gros mots, mais en précisant dans un carton : "Ces images contiennent du langage explicite, des thèmes matures et des personnes qui fument." Peter Jackson assure par ailleurs que quand il a envoyé son premier montage du documentaire à Paul McCartney, Ringo Starr et Olivia Harrison, ces derniers n'ont pas demandé de modifications : "Je m'attendais à ce qu'ils m'envoient des notes. Il aurait été normal qu'ils me demandent : 'Peux-tu couper ce que je dis à ce moment-là ?' ou 'Il faudrait raccourcir cette conversation.' Mais non, je n'ai pas reçu une seule note. Pas de requête, rien du tout. L'un des deux musiciens m'a simplement dit qu'ils avaient vu le docu et que c'était l'expérience la plus stressante de leur vie. 'Mais je ne t'enverrai pas de note de modification', a-t-il précisé."

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Découpé en trois parties, Get Back est rempli d'images inédites des Beatles en pleine fabrication d'un album, ce qui a de quoi ravir les fans, mais peut aussi changer leur image aux yeux du public. Un risque visiblement assumé par Paul et Ringo, mais aussi par le réalisateur, qui explique pourquoi son film est aussi dense (en tout, le docu dure 8h, mais c'est captivant) : "Je n'ai rien retiré de ce qui me semblait important. C'est pour ça que sa durée est exceptionnelle. J'ai pensé -et c'est le fan des Beatles en moi qui me faisait ressentir ça- que ce que je mettais pas dans le montage allait disparaître des radars pendant cinquante ans supplémentaires. Je voyais et j'entendais ces moments incroyables, et je me répétais : 'Mon Dieu, il faut que les gens voient ça ! C'est super, ils doivent le voir.'"


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