Salem
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Le réalisateur Gary Dauberman exprime sa gratitude envers le maître de l'horreur.

Le film a bien failli ne jamais voir le jour. Salem’s Lot, adaptation du roman horrifique Salem (de 1975) signé Stephen King, sortira sur nos petits écrans via la plateforme Max le 3 octobre prochain. Pourtant, au départ, c'est bien au cinéma que cette version réalisée par Gary Dauberman (Annabelle) devait voir le jour. Une sortie en 2022 avait été évoquée à l'époque, puis elle fut reportée à 2023 après la fusion des studios New Line et Warner Bros. avec Discovery Inc... avant d'être purement et simplement annulée. Le film a bien failli être bazardé comme Batgirl ou Coyote vs Acme. Mais finalement, après deux ans de retard, Salem va bien arriver jusqu'à nous. Et visiblement, c'est un peu grâce à Stephen King en personne.

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Gary Dauberman exprime sa gratitude envers le maître de l'horreur, dans une récente interview avec Total Film. Le réalisateur salue le soutien sans faille de l'écrivain, qui a utilisé sa voix pour pour éviter que le film ne soit officiellement mis au placard. "Je suis extrêmement reconnaissant du soutien de Stephen", dit-il avant de préciser :

"Disons simplement qu'il a apporté un soutien de poids. Le genre de soutien qui provoque un choc auprès de certaines des parties les plus difficiles à convaincre et qui ont mis des embûches sur notre route. Et restons-en là."

Sous-entendu, Stephen King a fait pression personnellement sur le studio pour que le film ne soit pas jeté aux oubliettes. Et il continue de jouer le jeu en faisant la promo de la bande-annonce à ses millions de fans qui le suivent sur les réseaux.

Salem’s Lot racontera L'histoire autour du retour d’un écrivain et de sa maison d’enfance, parasitée par un vampire effrayant. "L’auteur Ben Mears retourne dans sa maison d’enfance de Jerusalem’s Lot à la recherche d’inspiration pour son prochain livre, mais découvre que sa ville natale est la proie d’un vampire assoiffé de sang" annonce le synopsis.

Lewis Pullman (Outer Range) jouera Ben Mears face à Alfre Woodard et Makenzie Leigh.