L’édition 2022 du festival du film romantique ouvre ses portes le 15 juin. Focus sur 5 temps forts annoncés parmi la quarantaine de films qui y seront projetés.
Une comédie romantique de Thibault Segouin
L’histoire : Après avoir disparu du jour au lendemain, César réapparaît dans la vie de Salomé et découvre qu’il est le père d’une petite fille de 3 ans.
Pourquoi s’y précipiter ? Pour découvrir à l’écran le duo inédit Golshifteh Farahani- Alex Lutz mis en scène dans une ambiance mêlant romantisme et humour décalé. Aux commandes, on retrouve, pour son premier long métrage, Thibault Segouin que Lutz connaît bien car ils avaient co-signé ensemble (accompagnés par Anaïs Deban) le scénario de Guy qui leur avait valu une nomination aux César en 2019.
L’Innocent de Louis Garrel
L’histoire : Quand Abel apprend que sa mère Sylvie, la soixantaine, est sur le point de se marier avec un homme en prison, il panique. Épaulé par sa meilleure amie, il va tout faire pour essayer de la protéger. Mais la rencontre avec son nouveau beau-père va lui offrir des perspectives inattendues….
Pourquoi s’y précipiter ? Parce que ce fut l’un des moments les plus savoureux de Cannes 2022 où les rires ont fusé dans la grande salle Lumière où il était présenté, le soir de la célébration du 75ème anniversaire du festival. Avec la complicité à l’écriture de l’écrivain Tanguy Viel, Louis Garrel signe son meilleur film, le plus rythmé, le plus hilarant, le plus attachant avec un quatuor d’acteurs irrésistible : Garrel lui- même, Anouk Grinberg, Roschdy Zem et Noémie Merlant.
Maria rêve de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller
L’histoire : Femme de ménage mariée depuis 25 ans, réservée, timide et maladroite, Maria ne quitte jamais son carnet à fleurs dans lequel elle écrit des poèmes en secret. Son affectation à l'École des Beaux-Arts et sa rencontre avec le gardien fantasque du lieu vont développer sa créativité et son audace.
Pourquoi s’y précipiter ? Parce qu’on a hâte de découvrir le passage au long métrage de ce duo de réalisateurs, récompensé en 2020 du César du court pour le très réussi Pile poil où une fille de bouchère décidait d’entreprendre des études d’esthéticienne au lieu de prendre la succession de son père. Et parce que la présence de Gregory Gadebois – comme dans Pile poil – est toujours gage de qualité.
Christophe… définitivement de Dominique Gonzalez- Foerster et Ange Leccia
L’histoire : Un documentaire construit comme un concert idéal, de l’Olympia à Versailles, des coulisses à l’appartement home-studio de Christophe où se mêlaient ses trésors accumulés au fil du temps et où naissaient ses chansons…
Pourquoi s’y précipiter ? Parce qu’un peu plus de deux ans après sa disparition brutale du COVID à 74 ans, Christophe, ses chansons et ses concert somptueux nous manquent plus que jamais. Et qu’aussi fin connaisseurs de l’homme que de l’artiste, Dominique Gonzalez- Foerster et Ange Leccia dressent un portrait qui le montre dans les coulisses de ses créations, de ses obsessions et de sa passion infinie pour le septième art dans une forme fragmentée qui épouse celle de ses créations musicales.
Close de Lukas Dhont
L’histoire : L’histoire d’une amitié entre deux gamins de 13 ans, brisée par une tragédie.
Pourquoi s’y précipiter ? Parce que comme le Mommy de Xavier Dolan à son époque, le deuxième long métrage du réalisateur de Girl fut la Palme du cœur de Cannes 2022. Dix minutes de standing ovation enthousiastes de festivaliers aux yeux embués de larmes sont venus saluer ce mélo bouleversant autour du sentiment de culpabilité où Dhont, après Victor Polster, révèle le talent d’un autre jeune débutant très doué Eden Dambrine.
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