Cette semaine au cinéma, Romain Duris change de vie sur les conseils de Douglas Kennedy, Ryan Reynolds est enterré vivant et Mélanie Thierry est une princesse. Suivez le guide !Choix numéro 1 : L'homme qui voulait vivre sa vie, d'Eric Lartigau, avec Romain Duris, Catherine Deneuve...Synopsis : Paul Exben a tout pour être heureux: une belle situation professionnelle, une femme et deux enfants magnifiques. Sauf que cette vie n'est pas celle dont il rêvait. Un coup de folie va faire basculer son existence, l'amenant à endosser une nouvelle identité qui va lui permettre de vivre sa vie.D'après le roman de Douglas Kennedy.L'avis de Première.fr : Quatre ans après Prête-moi ta main, Éric Lartigau, qu’on n’attendait pas là, s’attaque à un morceau de la littérature contemporaine, pavé sacrément ambitieux sur la quête d’identité, la rédemption, l’art et la place de l’homme dans le monde moderne. Une montagne qu’il a eu l’intelligence de gravir par sa face la plus accessible : celle du coeur. Dans L’Homme qui voulait vivre sa vie, on ne quitte en effet jamais des yeux ni d’une semelle Romain Duris (...). De tous les plans, le meilleur acteur français actuel (avec Vincent Cassel) livre une composition d’autant plus époustouflante qu’elle se passe, pour l’essentiel, de dialogues. L’émotion et la tension – le film tient à la fois du drame et du thriller – proviennent en effet de son regard, prolongé par l’objectif d’un appareil photo, son dernier lien avec le monde des vivants. Car, oui, Paul Exben est une sorte de fantôme, un homme sans identité hanté par son passé et sans perspectives d’avenir. Un personnage dumassien en diable dont Lartigau saisit, en des plans fébriles et habités, toute l’ambiguïté et la nécessité. Bande-annonce : Choix numéro 2 : Buried, de Rodrigo Cortes, avec Ryan Reynolds.Synopsis : Pris en otage par des Irakiens, un entrepreneur Américain se retrouve enfermé dans un cercueil avec seulement un téléphone portable à moitié rechargé et 90 minutes d’oxygène. Le temps file et chaque seconde qui passe le rapproche de la mort…L'avis de Première.fr : Buried, c’est à la fois un survival irrespirable (chapeau à la mise en scène tendue de Cortés), une réflexion sous-jacente sur le sens de la vie et une parabole politique. Bref, un film organique, existentiel et engagé dont le script audacieux a été refusé par tous les studios. Comme son titre (« enterré », en français) et son sujet l’indiquent, Buried symbolise l’enlisement des États-Unis en Irak. Paul Conroy est moins la victime de guérilleros locaux revanchards que celle d’une administration américaine trop sûre d’elle. Les échanges téléphoniques avec ses compatriotes sont, à cet égard, confondants de cynisme, voire d’irresponsabilité. Américain moyen (c’est un camionneur venu cachetonner en Irak pour gagner plus d’argent), Conroy incarne aussi tous ces anonymes que la crise mondiale a essorés. On peut comprendre pourquoi, dans ces conditions, le public américain a boudé un film qui lui renvoie une image aussi négative. Il est temps d’inverser la tendance.Bande-annonce : Choix numéro 3 : La princesse de Montpensier, de Bertrand Tarvernier, avec Mélanie Thierry, Lambert Wilson...Synopsis : Adapté du roman de Madame de la Fayette racontant la passion du Duc de Guise pour Melle de Mézières, qui survit à son mariage forcé avec Le prince de Montpensier.1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage…Marie de Mézières, une des plus riches héritières du royaume, aime le jeune Duc de Guise, celui que l’histoire prénommera plus tard «le Balafré». Elle pense être aimée de lui en retour. Son père, le Marquis de Mézières, guidé par le souci d’élévation de sa famille, la pousse à épouser le Prince de Montpensier qu’elle ne connaît pas. Ce dernier est appelé par Charles IX à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants. Le pays étant à feu et à sang, afin de protéger sa jeune épouse, le prince l’envoie en compagnie du Comte de Chabannes, dans l’un de ses châteaux les plus reculés, Champigny. Il charge le comte, son ancien précepteur et ami, de parfaire l’éducation de la jeune princesse afin qu’elle puisse un jour paraître à la cour… À Champigny, Marie, insatisfaite, tente d’oublier la vive passion qu’elle éprouve toujours pour Guise.Le hasard des choses et le cours de la guerre feront que Guise et le Duc d’Anjou, futur Henri III, viendront séjourner à Champigny alors que Montpensier y a rejoint Marie. Anjou s’éprend à son tour de la princesse à laquelle Chabannes a succombé lui aussi… Elle deviendra alors l’enjeu de ces passions rivales et violentes.L'avis de Première.fr : Des figurants pâlichons, des dialogues où les virgules semblent prononcées comme des mots, des champs-contrechamps pour ne surtout pas perdre de vue celui qui parle, des costumes et des décors rutilants de propreté, un format panoramique où la caméra semble parfois un peu perdue... On ne peut pas dire que La Princesse de Montpensier soit un film « moderne ». Pourtant, le nouveau Bertrand Tavernier parvient à accrocher. D’une force romanesque certes un peu lente au démarrage, le scénario tisse le fil d’une intrigue qui, une fois débarrassée de ses oripeaux historiques confus, embraye sur une impressionnante corrida de rivalités masculines. Et puis, il y a les acteurs.Bande-annonce :
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