En début de semaine, Sergio Leone aurait du célébrer son 83ème anniversaire. Pour lui rendre hommage, Première ressort de ses archives une interview fleuve réalisé par Dominique Maillet et Jean-Pierre Lavoignat en mai 1984.Dans ce long entretien organisé dans le cadre de la promotion de son dernier film, Il était une fois en Amérique, Sergio Leone, le père de la Trilogie de l’homme sans nom revenait sur l'ensemble de sa carrière, ce qui est pour le moins impressionnant ! De sa rencontre avec Orson Welles à ses relations avec Robert De Niro et Clint Eastwood ou ses premières idées de casting pour Il était une fois en Amérique (De Niro, donc, mais aussi Depardieu et Gabin, si, si !), il se livrait sans langue de bois, gardant par exemple un souvenir amusé de sa rencontre avec Clint Eastwood, qu'il a engagé sur Pour une poignée de dollars parce qu'il... coûtait moins cher que James Coburn ! Une décision qu'il n'a visiblement pas regrettée, puisqu'il l'a de nouveau fait tourner dans Et quelques dollars de plus et Le bon la brute et le truand, même s'il prenait semble-t-il un malin plaisir à se moquer gentiment du comédien lors de l'interview : "Clint, il est comme un chat. Il dort tout le temps. Même sur le plateau. Vous l'appelez pour tourner, il se réveille, il s'étire, il bâille, il vient tourner et après il retourne dormir... Cette façon de faire me plaît beaucoup..." A propos de De Niro : "[Il] peut mourir pour un personnage. Il vit chaque film en tout cas d’une manière très dure, comme une sorte de punition".Le réalisateur revient également sur son expérience avec Hollywood et notamment sur le « Western Spaghetti » qui fut d’abord une raillerie avant qu’il ne vienne renouveler le western américain moribond.Découvrez l'interview complète ici. Ca vaut le détour !
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