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La start-up The Screening Room propose une formule de VOD haut de gamme qui ébranle Hollywood.

Loin d'être simplement la nouvelle tendance hipster, la fameuse pratique du #Netflixandchill (ndlr : rester vautré dans son canapé toute la journée devant des plateformes de VOD) pourrait bien annoncer une nouvelle ère pour les gros studios hollywoodiens. Bien conscients de l'attrait du public pour les plateformes telles que Netflix, voilà que certains studios se prennent à rêver de distribuer des blockbusters directement dans les salons des spectateurs dès la sortie en salle du film, moyennant une coquette somme d'argent. Une nouvelle forme de business qui n'est pas du goût des exploitants des salles de cinéma puisqu'ils risqueraient bien d'y laisser des plumes. En 2011, Universal avait tenté d'ouvrir la voie en proposant aux fans de Ben Stiller de visionner Le Casse de Central Park sur leurs téléviseurs, pour 59.99 dollars, le jour même de sa sortie en salles. Finalement, le studio avait reculé devant la menace des exploitants de ne pas diffuser le long-métrage. 

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C'est là qu'intervient Sean Parker, qui, d'après Variety, vient de repartir à l'attaque à la tête de la start-up The Screening Room. L'entrepreneur à l'orgine de Napster serait actuellement en train de présenter sa formule magique aux gros studios hollywoodiens. L'idée ? Faire payer aux clients du service une box à 150 dollars qui donnerait accès à une liste de films qu'ils pourraient louer pendant 48 heures pour 50 dollars (par location). Pour chaque commande The Screening Room reverserait 20 dollars aux studios et donnerait deux tickets de cinéma aux usagers pour les encourager à se déplacer dans les salles. En contrepartie de l'exclusivité sur les oeuvres, la start-up s'engagerait également à les protéger du piratage grâce à des "technologies efficaces"

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A l'heure où les écrans de salons sont de plus en plus grands et les places de cinéma de plus en plus chères, cette nouvelle forme de distribution haut de gamme pourrait bien bouleverser le marché de fond en comble. Et si les propriétaires de salles de cinéma voient rouge, les réalisateurs hollywoodiens ont déjà publié une lettre ouverte pour "protéger l'expérience des spectateurs en salle de cinéma". Parmi les signataires, on retrouve Michael Bay, Kathryn Bigelow, James Cameron, Guillermo del Toro ou encore Roland Emmerich, bien décidés à ne pas laisser les héros de Marvel ou de Star Wars déserter les salles obscures pour "chiller" devant la télé. La guerre ne fait que commencer et risque d'être aussi intense qu'une bonne série Netflix.