"Je viens d'un monde d'action et j'aime vraiment le rythme..."
C'est l'une des nouvelles séries les plus attendues de l'année. Vikings: Valhalla commencera le 25 février prochain sur Netflix. Créée par Jeb Stuart, cette suite, qui se déroulera cent ans plus tard, suivra les exploits et les aventures de fameux héros ou antihéros de l'Histoire nordique. Notamment le souverain Harald Hardrada (Leo Suter), ainsi que l'explorateur Leif Eriksson (Sam Corlett) et sa soeur, la cheffe religieuse Freydis Eriksdotter (Frida Gustavsson), tous deux nés d'Erik le Rouge...
"Quand je suis arrivé sur le projet, j'ai dit que je ne voulais pas écrire la saison 7 de Vikings, de la série de Michael Hurst", raconte à Collider Jeb Stuart. "C'est une série qui suit son court, son propre rythme et qui a un nouveau contexte historique. J'ai fait beaucoup de recherches. J'ai poussé mon apprentissage de l'Histoire Viking jusqu'à devenir incollable. Et j'ai donc découvert le massacre de la Saint-Brice (quand le roi Æthelred le Malavisé a ordonné de tuer tous les Danois du Royaume). J'ai pensé "Wow". Pour moi, cela a une résonance culturelle majeure et une pertinence actuelle. J'ai eu le sentiment qu'on devait commencer Vikings : Valhalla ici, car il y avait des Vikings païens à cette époque et des Vikings chrétiens. Un peu comme dans notre culture moderne américaine, vous avez des Républicains et les Démocrates. Et puis quand vous partez en guerre - quand il y a eu le 11 septembre par exempel - tout à coup vous oubliez votre idéologie, vous devenez Américain et vous ne formez plus qu'un seul peuple. Par inadvertance, le roi Aethelred a donné au futur Roi Knut le Grand une raison d'unir les Vikings. Il leur a donné une raison d'arrêter de s'entre-tuer pour des différences religieuses. Une raison de redevenir Vikings, et j'ai pensé que c'était un endroit très cool pour commencer une nouvelle série. Ensuite, en faisant venir Freydis et Leif du Groenland, on a pu arriver 150 ans plus tard..."
Une date et de premières images officielles pour Vikings: Valhalla sur NetflixLe fond sera donc bien différent. Et la forme aussi.
"Nous écrivons de manière totalement différente, Michael et moi. Le rythme de Valhalla est différent par rapport à ce que faisait Vikings. J'en ai fait une partie de mon discours d'ailleurs. Je viens d'un monde d'action et j'aime vraiment le rythme, et je pense que le public qui est dans le monde de l'action aime ces émissions intelligentes qui font bouger les personnages en permanence. Vous n'avez pas trois longueurs d'avance sur le public, mais vous ne laissez pas le public comprendre ce qui se passe et deviner ce qui va se passer. Je déteste ce genre de séries. Je n'ai pas de patience. Mon objectif, c'est vraiment que les gens soit scotchés et qu'ils se demandent ce qu'il va se passer ensuite. Oui, le rythme sera l'une des grandes différences entre les deux, Vikings et Valhalla."
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