Falling in Love/Mystères et métamorphoses : Arte rend hommage à Meryl Streep ce dimanche
Abaca

Ce film romantique avec Robert de Niro sera suivi d'un documentaire sur l'actrice.

Dimanche, Arte consacre sa soirée à Meryl Streep, l'actrice aux trois Oscars (pour Kramer contre Kramer, en 1980, Le Choix de Sophie, en 1983, et La Dame de fer, en 2012), qui vient de fêter ses 72 ans.

Falling in Love
Paramount

La chaîne proposera d'abord Falling in Love, un remake de Brève rencontre, de David Lean, où elle craque pour Robert de Niro. En faisant leurs courses de Noël, leurs personnages intervertissent par erreur leurs cadeaux, qu'ils destinaient à leurs conjoints respectifs. Un incident qui va bouleverser leurs vies... Sorti en 1984 au cinéma, ce film d'Ulu Grosbard marque les retrouvailles entre les deux acteurs, qui partageaient déjà l'affiche de Voyage au bout de l'enfer, de Michael Cimino, un film auquel Meryl Streep a demandé à participer pour rester aux côtés de son compagnon, l'acteur John Cazale, qui était gravement malade et est mort peu après son tournage.

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C'est l'une des nombreuses anecdotes évoquées au sein du documentaire qui suivra le film, à 22h45. Dans Meryl Streep : Mystères et métamorphoses, diffusé initialement en 2020 et disponible sur Arte.tv jusqu'au 3 août prochain, Charles-Antoine de Rouvre retrace le parcours hors-normes de la comédienne, qui a débuté sur les planches, connaissant d'abord un grand succès dans les théâtres de New York avant de s'intéresser au cinéma, et de briller à Hollywood grâce à des rôles exigeants : une mère déprimée dans Kramer contre Kramer, une femme amoureuse dans Sur la route de Madison, de Clint Eastwood, une victime des camps de concentration dans Le Choix de Sophie, d'Alan J. Pakula, l'écrivaine Karen Blixen dans Out of Africa, une lanceuse d'alerte dans Le Mystère Sylkwood, une star de la mode dans Le Diable s'habille en Prada... En 45 ans de carrière, elle a su se métamorphoser à chacun de ses rôles et a multiplié les distinctions. Convainquant notamment très régulièrement les votants des Oscars, sa carrière est marquée par les prix prestigieux. D'où cette image d'actrice "parfaite", inégalable à Hollywood, qui lui colle à la peau, et dont elle ne semble pas dupe. "J'ai tout ce dont je pouvais rêver", réagit-elle en recevant la statuette de la meilleure actrice pour La Dame de fer, le biopic de Margaret Thatcher réalisé par Stephen Frears, en 2012. "Laissons-en un peu aux autres", ajoute-t-elle dans un sourire, avant que le documentaire ne souligne que malgré tous les projecteurs braqués sur elle au cours de sa carrière, elle a réussi à protéger sa vie privée.

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