PHOTOS - Papy fait de la résistance : une galerie de personnages cultes
Helena Bourdelle (Jacqueline Maillan)
Surnommée "La Bourdelle", cette cantatrice très à cheval sur les bonnes manières est impeccablement interprétée par Jacqueline Maillan, qui fête alors ses 60 ans. Hostile aux Allemands, cette chef de clan patriote et virtuose accepte de cacher un Anglais chez elle. Petit problème : Jacqueline Maillan, de formation théâtrale, clame son texte sur le plateau comme si elle était sur scène? Ce qui colle mal avec le rythme soutenu d?une comédie. Christian Clavier, co-scénariste, trouve la parade : elle va incarner une chanteuse d?opéra d?une telle classe que le général Hermann Spontz (Roland Giraud), artiste dans l?âme, décide de la protéger.
Adolfo Ramirez (Gérard Jugnot)
Ancien concierge de l?Académie de musique, ce frustré, qui hait la famille Bourdelle, entre au sein de la Gestapo pour régler ses comptes. Il a l?habitude d'hurler d?une voix stridente : <em>"C?est Français !! Police française !"</em> Gérard Jugnot est irrésistible, en imper noir et lunettes cerclées, dans la peau de ce collaborationniste de bas étage. L?acteur se souvient : <em>"Ce rôle ignoble m?a beaucoup desservi à l?époque, car le public m?a identifié à ce sale type. Mais je ne regrette rien, tant ce fut agréable à jouer."</em>
Papy fait de la résistance : une galerie de personnages cultes
Ce soir à 20h35, <strong>France 2</strong> diffuse le film culte <strong>Papy fait de la résistance</strong> avec Jacqueline Maillan, Roland Giraud, Jacques Villeret, Gérard Jugnot, Martin Lamotte ou encore Christian Clavier. Les Bourdelle forment l'une de ces grandes familles de musiciens classiques dont s'enorgueillit Paris. Lorsque les Allemands envahissent la capitale, en 1940, ils refusent en bloc de jouer devant l'occupant. André Bourdelle rejoint bien vite la Résistance et se fait tuer. En 1943, l'hôtel particulier des Bourdelle est réquisitionné par l'armée allemande, qui y loge le général Spontz, francophile, mélomane mais épris de ses aises. En 1983, cette comédie sur la Résistance, signée Jean-Marie Poiré, créé l?événement avec sa brochette de stars. Radioscopie des cinq personnages les plus drôles...Jean-Baptiste Drouet du magazine Télé 7 jours
Hermann Spontz (Roland Giraud)
Ce pur produit de la Wermacht a conquis ses galons de général sur le front russe. Hitler l?a récompensé de ses brillants états de service en lui offrant le chat Gustav. Militaire loyal, il déteste le vil Adolfo Ramirez, de la Gestapo française. Puriste doté d?une grande culture, il aime réciter du Goethe. Roland Giraud garde un souvenir impérissable de ce rôle<em>: "On a l?impression que je récite du Goethe, mais en réalité, je dis n?importe quoi, mais en Allemand dans le texte? "</em> Savoureuse anecdote : lors d?une prise, le chat Gustav, apeuré par les techniciens, lui saute vraiment au visage et effectue des bonds de plusieurs mètres de haut...
Ludwig Von Apfelstrudel (Jacques Villeret)
Demi-frère honteux d?Adolf Hitler, il est envoyé en France pour surveiller le général Spontz, incapable de capturer Super-Résistant. Le producteur du film, Christian Fechner, a l?idée géniale de confier ce personnage à Jacques Villeret, portant dans le film le nom d?une pâtisserie autrichienne aux pommes. La scène finale, où Villeret chante avec un fort accent teuton <em>Je n?ai pas changé</em> fut difficile à boucler : Jean-Marie Poiré, les acteurs et tous les techniciens pleuraient de rire?
Guy-Hubert Bourdelle (Martin Lamotte)
Couvé par une maman étouffante, Guy-Hubert, coiffeur de profession, joue le lâche aux manières précieuses. En réalité, c?est bien lui le téméraire Super-Résistant. Martin Lamotte, qui est l?auteur de la pièce de théâtre dont le film est inspiré, s?est amusé comme un fou à incarner ce personnage à deux facettes. Pour l?anecdote, Lamotte a voulu être doublé pour le combat final à l?épée contre le demi-frère du Führer :"J?étais nul en escrime et Jacques Villeret me faisait tellement marrer que j?aurais pu le blesser !"
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