Venu d' Israël, Elad Keidan n'a en 2015 que trois réalisations à son actif. Une filmographie réduite mais déjà plébiscitée par les professionnels du septième art et notamment le Festival de Cannes.De son enfance, à son déclic pour le grand écran en passant par son parcours scolaire et sa famille, on ne sait quasiment rien d'Elad Keidan au printemps 2015. A une exception près concernant son passage à la Sam Spiegel Film and Television School. Une école située en Israël dans laquelle sont enseignées toutes les techniques pour devenir un cinéaste et bien plus encore.Un premier film réussiPiqué par le virus artistique de la comédie et du drame, Elad Keidan dévoile en 2008 un court métrage L'Hymne. Une première oeuvre saluée par les critiques du Festival de Cannes 2011. Un événement dont il repart avec le premier prix dans la sélection Cinéfondation. Une belle récompense pour ce court métrage peu connu du grand public .Il faut plusieurs années pour qu'il lance dans les salles obscures Vehu Holech, sa deuxième réalisation, un court métrage distribué en 2012.L'année 2015"[Je fais du cinéma ] parce que la bataille fait rage. Je ne veux pas dire politiquement ou socialement, mais - peut-être plus important encore le combat d'un être humain pour imaginer tout en consommant des biens culturels." Ces quelques mots accordés en mai 2011 à nos confrères de Metronews sont ceux d'Elad Keidan. Israélien, le cinéaste dévoile en 2015, sa troisième réalisation, L'Esprit de l'escalier. Un film qui lui vaut un nouveau passage sur la Croisette en 2015. Projeté en séance spéciale tout comme Oka de Souleymane Cissé et Asphalte de Samuel Benchétrit, ce long-métrage lui permet également d'être en lice pour le prix de Caméra d'or.