Acteur de prédilection de Miklós Jancsó (les Sans-Espoir, 1965 ; Rouges et Blancs, 1967 ; Silence et Cri, 1968 ; Agnus Dei, 1971 ; Pour Électre, 1974 ; Rhapsodie hongroise, 1979 ; la Saison des monstres, 1987 ; Dieu marche à reculons, 1990 ; la Valse du Danube bleu, 1991), il sait imposer sa silhouette solide, obstinée, « paysanne » dans plusieurs autres films qui lui doivent beaucoup, car, sous une apparente rudesse, Madaras utilise une palette psychologique très nuancée et convaincante : les Étincelantes (Szikrázó lányok, P. Bacso, 1974) ; Identification (Azonositás, László Lugossy, 1976) ; Foot à l'araignée (Pókfoci, János Rosa, 1977) ; 80 Hussards (S. Sára, 1978) ; le Haras (A. Kovács, id.) ; Merci, ça va (Köszönöm, megvagyunk, L. Lugossy, 1981) ; les Temps impitoyables (S. Sára, 1991).