Basque attaché à ses racines, il se fait connaître avec un plaidoyer pour les prisonniers politiques de l'ETA, le documentaire El proceso de Burgos (1979). Il y reviendra avec les dispositifs traditionnels du film d'action dans La fuga de Segovia (1981). Il élargit nettement son propos dans le Sexe du diable (La muerte de Mikel, 1983), en exposant les difficultés à concilier le militantisme et l'homosexualité dans un Pays basque somme toute assez conservateur. Puis, il cherche d'autres voies (Adiós, pequena, 1986 ; La luna negra, 1989), et en trouve une, enfin, sous la forme d'une comédie, sur fond de reconstitution historique, le Roi ébahi (El rey pasmado, 1991), d'après un roman de Gonzalo Torrente Ballester. Il s'attaque ensuite à la question du terrorisme dans Días contados (1994). Il signe encore Bwana (1996), Extranos (1998) et Plenilunio (2000).