DR

La Cour d’Appel de Paris aurait confirmé vendredi 26 octobre 2012, selon Le Figaro, le jugement rendu par le Tribunal de Commerce de Paris en juin 2010 interdisant à la Dame au chapeau d’organiser une élection concurrente à Miss France.

Voilà un jugement qui n’arrange pas les affaires de Geneviève de Fontenay. Si la figure emblématique des concours de Miss pensait pouvoir reprendre la main sur son élection Miss Nationale devenue Miss Prestige Nationale en 2012, la Cour d’Appel de Paris a mis à terre dans un jugement les projets de Madame de Fontenay en confirmant dans une décision rendue vendredi, la première condamnation de l’ex-patronne de l’élection Miss France. La Cour d’appel a jugé que la Dame au chapeau avait violé la clause de non-concurrence en organisant quelques jours après l’élection de Miss France 2010, l’élection Miss Nationale ce qui a également : "semer ainsi la confusion dans le public et auprès des différents partenaires commerciaux."Condamnée en juin 2010 par le Tribunal de Commerce de Paris à ne plus dénigrer le concours de Miss France et à ne pas organiser un concours de Miss concurrent, Geneviève de Fontenay s’était alors tournée vers la Cour d’appel de Paris qui, en juillet, avait confirmé une partie de jugement tout en affirmant que la clause de non-concurrence n’était pas légale donnant ainsi la possibilité à Madame de Fontenay d’organiser Miss Nationale.Le feuilleton judiciaire ne s’est pas arrêté là. La société Miss France –Endemol a saisi la Cour de Cassation qui a annulé la décision de la Cour d’Appel. Après des mois de bataille judiciaire, le couperet pour Madame de Fontenay vient donc de tomber. La Dame au chapeau, sauf retournement improbable de situation, devrait donc dire adieu à ses Miss.