DR

Le jury de la critique internationale présidé par le cinéaste portugais Miguel Gomez devra départager sept longs métrages pour l'édition 2013 de la Semaine de la critique, une sélection resserrée qui, comme chaque année, privilégie les premiers et deuxièmes films.La France, l'Inde, le Canada, l'Argentine, le Royaume-Uni et la Russie seront cette année en compétition :- Salvo de Fabio Grassadonia & Antonio Piazza (Italie/France) : une romance sur fond de mafia sicilienne- The Lunchbox de Ritesh Batra (Inde/France/Allemagne) : une histoire d'amour épistolaire entre une femme au foyer et un homme au crépuscule de sa vie- For Those in Peril de Paul Wright (Royaume-Uni) : le drame d'un survivant d'un accident de pêche que les habitants du village blâment et rejettent- Le Démantèlement de Sébastien Pilote (Canada) : un drame familial d'un père et sa relation fusionnelle à ses deux filles- Nos héros sont morts ce soir de David Perrault (France) : une histoire de catcheurs dans les années 1960Los Dueños de Agustin Toscano & Ezequiel Radusky (Argentine) : les employés d'un domaine s'amusent à jouer aux propriétaires lorsque ceux-ci sont absents, jusqu'au jour où la fille de la famille débarque...The Major de Yury Bykov (Russie) : un policier tue accidentellement un enfant et doit affronter la situationEn film d'ouverture, Katell Quillévéré, prix Louis Deluc pour Un poison violent en 2010, présentera Suzanne, son deuxième film.S'agissant de premiers ou seconds longs, on croise rarement des noms connus dans cette section parallèle du Festival de Cannes - Les Amants du Texas, un film noir découvert à Sundance et présenté en séance spéciale, amènera tout de même Casey Affleck et Rooney Mara sur la Croisette. On sait pourtant qu'il s'agit d'une sélection à suivre de près, qui déniche chaque année des pépites : en 2011, Valérie Donzelli avait marqué le festival avec La Guerre est déclarée, qui a connu par la suite le succès que l'on sait. Et en 2012, c'est à la Semaine qu'on a découvert Los Salvajes, un drame argentin d'Alejandro Fadel brute et aussi sauvage que son titre, qui est sans doute un des films les plus forts de l'année.