Sa carrière est essentiellement théâtrale. Très influencé par Antonin Artaud, il est un des metteurs en scène français les plus importants et a contribué à rénover le théâtre contemporain. Son nom est en outre lié à celui de Samuel Beckett. Au cinéma, il a fait quelques apparitions dans les films de ses amis : l'Alibi (P. Chenal, 1937), Entrée des artistes (M. Allégret, 1938), les Visiteurs du soir (M. Carné, 1942), Adieu Léonard (P. Prévert, 1943), Douce (C. Autant-Lara, id.), Orphée (J. Cocteau, 1950) ; et son seul rôle en vedette est celui que lui a confié Edmond T. Gréville dans Pour une nuit d'amour (1947). Il a publié dans la première Revue du cinéma de remarquables études, en particulier sur King Vidor et Murnau.