La critique cinématographique, en particulier au Canard enchaîné, l'amène à participer en 1939 aux dialogues de l'Enfer des anges (Christian-Jaque). Il travaille ensuite sur le film à sketches de Jacques Feyder, Une femme disparaît (1942), puis associe son nom à celui de Jacques Prévert pour deux films importants : les Visiteurs du soir (M. Carné, 1942) et Lumière d'été (J. Grémillon, 1943), suivis en 1947 par l'Arche de Noé (Henry-Jacques). Il écrit pour sa femme, la cinéaste Jacqueline Audry, trois adaptations et dialogues des films inspirés par les uvres de Colette (Gigi, 1949 ; Minne, l'ingénue libertine, 1950 ; Mitsou, 1956). Pour elle encore, les adaptations d'Olivia (1951) et de Huis clos (1954). Il retrouve Grémillon à l'occasion de l'Étrange Madame X (1951), simple film de commande, et adapte pour Luis Buñuel Cela s'appelle l'aurore (1956). Ces travaux consciencieux se situent dans la perspective des films de Charles Spaak. En outre, il a écrit le commentaire français de Louisiana Story (R. Flaherty, 1948) et fait preuve d'humour et de savoir-faire avec deux films oubliés (Plus de vacances pour le bon Dieu, R. Vernay, 1950 ; Au p'tit zouave, G. Grangier, 1950).