L’acteur béninois est à l’affiche de Shazam! La Rage des Dieux, qui sort le 29 mars prochain en France.
Il est l’un des seconds rôles les plus marquants du cinéma hollywoodien. On a pu le voir dans Les gardiens de la galaxie, Blood Diamond ou encore dans la saga Fast and Furious. Il est également l'esclave révolutionnaire Sinké dans le Amistad de Steven Spielberg, menant ses congénères vers l’affranchissement.
Au cours d’un entretien avec The Guardian, Djimon Hounsou est revenu sur son aventure d'acteur à Hollywood. “Je me suis senti trahi, terriblement trahi en termes de salaires et de travail proposé. Je dois toujours ‘prouver’ pour pouvoir être payé” déclare-t-il malgré sa longue et foisonnante carrière, débutée il y a maintenant plus de 30 ans. “On m’a toujours dit ‘On a qu’un seul rôle pour vous, mais on vous aime énormément et nous pensons que vous avez beaucoup à apporter'”. Il ajoute que l’actrice Viola Davis, pourtant multi-primée, trouve aussi des difficultés pour obtenir des rôles bien payés. “C’est un combat” estime l’acteur.
Shazam 2 loupe son démarrage au box-office USIl est revenu également sur le snobisme qu’il a reçu lorsque Leonardo DiCaprio fut nommé à l’Oscar du meilleur acteur pour Blood Diamond en 2006, tandis que de son côté, il fut relégué dans la catégorie meilleur acteur dans un second rôle. “Je me suis senti terriblement trahi. Aujourd’hui, on parle régulièrement de ‘Oscars so White’, mais à l’époque, je me souviens qu’il n’y avait aucun soutien de la part des autres acteurs noirs comme des médias ou de l’industrie elle-même. On me disait "Tu devrais être content d’être nommé’, et puis c’est tout.”
Plus récemment, l’acteur a également déclaré que des rôles comme celui qu’il interprète dans le nouveau Shazam lui permettent de gagner en confiance. “Parmi tous les films que j’ai pu faire, le DC Universe me paraît extrêmement respectueux. Le rôle n’était pas spécialement attrayant au départ, et pourtant très enthousiasmant à l’arrivée.”
Shazam! La Rage des Dieux sortira le 29 mars prochain dans les salles françaises.
Commentaires