Pas pour l’instant, répond Disney, concentré sur les dessins animés des années 1990.
Dans le cadre de la sortie de La Belle et la Bête, Sean Bailey, a la tête de la branche "live" de Disney, revient auprès de Deadline sur la stratégie du studio concernant ce type de productions. Depuis le carton d’Alice au Pays des Merveilles, qui a franchi le milliard de dollars de recettes dans le monde en 2010, la firme multiplie les adaptations de classiques animés en live. Maléfique, Cendrillon et Le Livre de la Jungle ont bien marché, mais La Belle et la Bête est en train de battre des records au box-office, si bien que la firme se concentre à présent en particulier sur les dessins animés des années 1990 : La Petite sirène, Aladdin et Le Roi Lion sont actuellement en cours d’adaptation en live action. "Nous nous concentrons actuellement sur la renaissance de Disney en 2D", confirme Bailey.
Disney ne prévoit pas de suite live de La Belle et la Bête
Des classiques plus anciens sont aussi en cours, comme Dumbo ou Cruella, spin-off inspiré des 101 Dalmatiens. "En fait, il n’y a pas de limite au sein des productions animées, précise le producteur à Deadline. On peut tout reprendre." La source ajoute tout de même : "sauf les longs-métrages en numérique sortis à partir de 2000, imaginés par Disney et/ou Pixar." Pas de Toy Story live en vue pour l’instant, donc, ni de Reine des Neiges. Par contre, ces deux succès auront des suites animées : un quatrième opus des aventures des jouets est attendu en 2019 au cinéma, et Frozen 2 est en cours de production, sans avoir pour l’instant de date de sortie. Et si cette idée de sortir des versions live de films d’animation récents n’est pas à l’ordre du jour, elle n’est pas totalement abandonnée non plus pour autant. D’ici une décennie, une fois Le Roi Lion, Aladdin etc. sortis sur grand écran, ce pourrait être au tour des premiers Pixar de revenir ainsi au cinéma ?
Tout ce qu’on sait sur La Reine des Neiges 2
Une chose est sûre, en recyclant ainsi ses films les plus populaires, Disney multiplie les succès. Le producteur détaille notamment avec une certaine fierté que si les nouveaux Star Wars et Marvel attirent surtout un public masculin au cinéma, l’adaptation live de La Belle et la Bête a été vue à 72% par des femmes le jour de sa sortie américaine. De plus, les premiers spectateurs du film étaient majoritairement jeunes (moins de 25 ans, soit même pas l’âge du dessin animé !), ce qui signifie que le pari de vouloir attirer un nouveau public grâce à ce type de production porte ses fruits.
Interview de l’équipe de La Belle et la Bête :
La Belle et la Bête ne parvient pas à faire oublier son modèle animé
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