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Cannes 2015 : que vaut Macbeth avec Marion Cotillard et Michael Fassender ?

"Des images qui marquent"

<em>The Playlist</em> : "<em>La belle férocité et la complexité du MacBeth de Shakespeare renaissent dans ce film de Kurzel, qui est forgé dans le fer, le sang et le feu. (...) Les acteurs respectent le texte quasiment mot pour mot, mais ce sont surtout les images qui marquent. Il est certain que le chef-opérateur Adam Arkapaw va entrer dans la course aux Oscars, car c'est pour la photographie du film qu'ont été prises les décisions les plus inventives et les plus parlantes</em>".

"Le sens de la narration"

<em>Variety</em> : "<em>Terriblement viscérale, impeccablement jouée, cette adaptation est sèche, rude, même si elle décrit parfaitement bien l'époque de l'action. Bien que les acteurs fassent très attention à jouer leur texte de la manière la plus ifidèle possible, Michael Fassbender en tête, ainsi que Marion Cotillard, dont le choix était audacieux, on retient surtout le sens de la narration du réalisateur australien. C'est ça qui traversera les âges, comme la pièce de Shakespeare, même si cette version est certainement trop sauvage pour être étudiée à l'école</em>".

"Flamboiement baroque"

<em>Le Monde</em> : "On ne trouvera pas dans cette version le flamboiement baroque qui marquait le Macbeth, d?Orson Welles en 1948, ni l?horreur surnaturelle du film de <strong>Roman Polanski</strong> (1971). Mettant ? selon un précepte shakespearien venu d?une autre tragédie ? de la méthode dans sa folie, <strong>Justin Kurzel</strong> examine la descente aux enfers de lord et lady Macbeth comme une perte de sens, un effondrement non seulement des valeurs mais aussi de la réalité. Comme le déclament les sorcières à la première scène du premier acte : 'Le beau est affreux, l?affreux est beau' ".

"Un despote tout à fait crédible"

<em>The Telegraph</em> : "<em>Après avoir vu Fassbender et Cotillard en MacBeth et Lady MacBeth, n'importe quel autre comédien dans le rôle risque de paraître fade ou à côté de la plaque. Fassbender fait de MacBeth un despote tout à fait crédible, même s'il reste dans l'ombre de sa femme si dominante. Mais sa soif de pouvoir le rend humain, et d'une façon un peu perverse, le rend même noble, même si cette quête le rend fou</em>". 

Que vaut le Macbeth de Kurtzel ?

Le Macbeth de <strong>Justin Kurzel</strong> a clôturé la sélection officielle du Festival de Cannes 2015. Un film à la fois attendu et redouté, qui a réussi à conquérir le coeur des critiques grâce à la virtuosité de sa photo, une réalisation solide, un vrai de point de vue sur l'histoire de Shakespeare et des acteurs (<strong>Marion Cotillard</strong> et Michael Fassender) parfaits dans leurs rôles.>>> <strong>Cannes 2015 : Premiers extraits de MacBeth avec <strong>Marion Cotillard</strong> et </strong><strong><strong>Michael Fassbender</strong></strong>Faisons le tour des avis de la presse internationale, avant le verdict du jury ce soir, lors de la cérémonie de clôture de Cannes 2015, qui sera bien évidemment à suivre sur <em>Premiere.fr.</em>