PHOTOS - Sofia Essaïdi : Aïcha, Danse avec les stars... retour sur ses nouveaux défis
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Une autre vie
Danse avec les stars
Interview de Sofia Essaïdi
<strong>Rien ne résiste à cette ex de la </strong><strong>Star Ac?</strong><strong> : après Cléopâtre, la comédie musicale, Sofia Essaïdi est à la fois l?héroïne d?un dramatique de France 2 et la reine du divertissement sur TF1. Entre </strong><strong>Aïcha </strong><strong>et </strong><strong>Danse avec les stars, </strong><strong>le grand écart ne lui fait pas peur, comme elle le confie </strong><strong>à Emmanuel Ducasse, journaliste à <em>Télé 7 Jours</em>.</strong>pagebreakDès l?enfance, Sofia, qui prenait des leçons de piano et de chant, voulait être artiste. En 2003, <em>Star Academy</em> va révéler cette jolie métisse, née à Casablanca d?un père marocain, commandant de bord, et d?une mère française, hôtesse de l?air. Après sa défaite face à la blonde Elodie Frégé, lors de la finale du télé-crochet de TF1, elle renonce à ses études d?économie. Bien lui en a pris, vu le chemin parcouru depuis : un premier album remarqué, <em>Mon cabaret</em>(Mercury), une comédie musicale pharaonique, signée Kamel Ouali, <em>Cléopâtre, la dernière reine d?Egypte</em> et une comédie dramatique à succès, <em>Aïcha</em>, en 2009.Aujourd?hui, la jeune femme de 26 ans revient en force, avec le concours <em>Danse avec les stars</em> sur TF1 et la suite d?<em>Aïcha </em>sur France 2. Nous retrouvons avec plaisir les Bouamaza, cette famille d?origine algérienne, installée dans une tour de Bobigny (93). SofiAïcha, l?aînée des filles, découvre la dure réalité du travail quand on est enfant d?immigrés.pagebreak<strong>Après la Vallée des Rois, vous voilà de retour dans le 9-3. Comment se passent ces retrouvailles avec Aïcha ?</strong>J?ai flotté durant les trois premiers jours de tournage. Après le raz-de-marée <em>Cléopâtre, </em>j?avais tellement intégré ce personnage de reine que j?avais des attitudes altières dans mon jeu. Ça n?allait pas du tout avec la simplicité et la douceur d?Aïcha. Mais Yamina Benguigui m?a redonné confiance. Elle est comme une grande soeur pour moi. Vous savez, j?ai l?air d?avoir confiance en moi, alors que je doute à chaque seconde.pagebreak<strong>Dans ce deuxième épisode, vous abordez un sujet grave : la question du travail pour les minorités issues de l?immigration?</strong>Oui, victimes de discriminations, elles ont du mal à décrocher un emploi. Et quand elles ont un, elles s?accrochent, car les préjugés continuent. Aïcha a quand même réussi à obtenir un stage à Bobigny dans la filiale d?un groupe de luxe, qui veut lancer une gamme de produits capillaires ethniques. Mais elle se retrouve en concurrence avec une autre stagiaire, Gloria, une Espagnole ambitieuse : la direction leur a fait miroiter que seule la meilleure des deux obtiendrait un poste au siège de Paris. Le problème d?Aïcha, c?est qu?elle refuse les coups bas. Elle est un peu l?Amélie Poulain des banlieues.pagebreak<strong>Pensez-vous que le succès du premier épisode (5,3 millions de téléspectateurs sur France 2 en 2009) soit lié au fait que cette fiction parle des minorités en évitant les clichés ?</strong>Oui, en partie, mais c?est surtout parce que Yamina a cette façon extraordinaire de parler d?un sujet grave ? comment s?intégrer sans pour autant renier ses origines ? sur un ton tragi-comique. Devant les péripéties des Bouamaza, on passe sans cesse des larmes aux éclats de rire, et vice-versa.pagebreak<strong>La banlieue, c?est un peu une découverte pour vous.</strong>Il est vrai que j?ai grandi dans un milieu relativement privilégié à Casablanca. En tout cas, la résonance d?<em>Aïcha</em> auprès du public me touche beaucoup.pagebreak<strong>C?est-à-dire ?</strong>Eh bien, par exemple Rabia Mokkedem, qui joue ma mère, a reçu un témoignage émouvant. Une jeune fille maghrébine lui a demandé : "<em>Est-ce qu?Aïcha va épouser son petit copain Patrick ? Car moi aussi, j?ai un ami français. Et si la maman d?Aïcha accepte son union avec Patrick, alors sûrement que ma mère acceptera la mienne.</em>"pagebreak<strong>Vous participez actuellement à </strong><strong>Danse avec les stars</strong><strong> sur TF1. Ne faites-vous pas le grand écart entre ce divertissement à paillettes et </strong><strong>Aïcha, </strong><strong>un téléfilm engagé ?</strong>Ça ne me gêne pas, j?assume les deux, showgirl et actrice au service d?un message social. C?est enrichissant de passer d?un registre à l?autre.pagebreak<strong>Etes-vous douée en danse de salon ?</strong>Pas du tout ! Pour mon premier numéro, j?ai découvert le quickstep. Je suis ravie d?apprendre. Mon coach, Maxime, est super. Il a été plusieurs fois champion de France de danse sportive.pagebreak<strong>D?aucuns vous donnent déjà favorite?</strong>On m?a déjà dit ça pour la <em>Star Ac?</em>, et on a vu le résultat ! Je pense que Rossy de Palma et M. Pokora vont être des concurrents redoutables (Rossy a depuis été éliminée, ndlr).pagebreak<strong>Etes-vous fière de votre parcours ?</strong>Je suis surtout contente de m?être préservée de pas mal de choses. A ma sortie de la <em>Star Ac?</em>, on m?a proposé tout et n?importe quoi. J?ai préféré dire non, pour construire une carrière sur le long terme.pagebreak<strong>D?où vous vient cette sagesse ?</strong>De mon éducation. Mes parents m?ont transmis le goût de l?effort et du travail. Quand vous débarquez jeune dans le show-business, c?est très facile de se perdre. Dans les moments de succès comme de gros doutes, je ne suis pas partie en vrille. J?ai su garder les pieds sur terre.pagebreakLe DVD Aïcha 2 : job à tout prix (France Télévisions Distribution) sortira le 9 mars.pagebreak<strong>Emmanuel Ducasse pour <em>Télé 7 Jours</em></strong>
Danse avec les stars
Femme d'aujourd'hui
Cléopâtre
Cléopâtre
Danse avec les stars
Aïcha 2, job à tout prix
Rien ne résiste à cette ex de la Star Ac’ : après Cléopâtre, la comédie musicale, Sofia Essaïdi est à la fois l’héroïne d’un dramatique de France 2 et la reine du divertissement sur TF1. Entre Aïchaet Danse avec les stars, le grand écart ne lui fait pas peur, comme elle le confie à Emmanuel Ducasse, journaliste à Télé 7 Jours.Dès l’enfance, Sofia, qui prenait des leçons de piano et de chant, voulait être artiste. En 2003, Star Academy va révéler cette jolie métisse, née à Casablanca d’un père marocain, commandant de bord, et d’une mère française, hôtesse de l’air. Après sa défaite face à la blonde Elodie Frégé, lors de la finale du télé-crochet de TF1, elle renonce à ses études d’économie. Bien lui en a pris, vu le chemin parcouru depuis : un premier album remarqué, Mon cabaret (Mercury), une comédie musicale pharaonique, signée Kamel Ouali, Cléopâtre, la dernière reine d’Egypte et une comédie dramatique à succès, Aïcha, en 2009.Aujourd’hui, la jeune femme de 26 ans revient en force, avec le concours Danse avec les stars sur TF1 et la suite d’Aïcha sur France 2. Nous retrouvons avec plaisir les Bouamaza, cette famille d’origine algérienne, installée dans une tour de Bobigny (93). SofiAïcha, l’aînée des filles, découvre la dure réalité du travail quand on est enfant d’immigrés.Après la Vallée des Rois, vous voilà de retour dans le 9-3. Comment se passent ces retrouvailles avec Aïcha ?J’ai flotté durant les trois premiers jours de tournage. Après le raz-de-marée Cléopâtre, j’avais tellement intégré ce personnage de reine que j’avais des attitudes altières dans mon jeu. Ça n’allait pas du tout avec la simplicité et la douceur d’Aïcha. Mais Yamina Benguigui m’a redonné confiance. Elle est comme une grande soeur pour moi. Vous savez, j’ai l’air d’avoir confiance en moi, alors que je doute à chaque seconde.Dans ce deuxième épisode, vous abordez un sujet grave : la question du travail pour les minorités issues de l’immigration…Oui, victimes de discriminations, elles ont du mal à décrocher un emploi. Et quand elles ont un, elles s’accrochent, car les préjugés continuent. Aïcha a quand même réussi à obtenir un stage à Bobigny dans la filiale d’un groupe de luxe, qui veut lancer une gamme de produits capillaires ethniques. Mais elle se retrouve en concurrence avec une autre stagiaire, Gloria, une Espagnole ambitieuse : la direction leur a fait miroiter que seule la meilleure des deux obtiendrait un poste au siège de Paris. Le problème d’Aïcha, c’est qu’elle refuse les coups bas. Elle est un peu l’Amélie Poulain des banlieues.Pensez-vous que le succès du premier épisode (5,3 millions de téléspectateurs sur France 2 en 2009) soit lié au fait que cette fiction parle des minorités en évitant les clichés ?Oui, en partie, mais c’est surtout parce que Yamina a cette façon extraordinaire de parler d’un sujet grave — comment s’intégrer sans pour autant renier ses origines — sur un ton tragi-comique. Devant les péripéties des Bouamaza, on passe sans cesse des larmes aux éclats de rire, et vice-versa.La banlieue, c’est un peu une découverte pour vous.Il est vrai que j’ai grandi dans un milieu relativement privilégié à Casablanca. En tout cas, la résonance d’Aïcha auprès du public me touche beaucoup.C’est-à-dire ?Eh bien, par exemple Rabia Mokkedem, qui joue ma mère, a reçu un témoignage émouvant. Une jeune fille maghrébine lui a demandé : "Est-ce qu’Aïcha va épouser son petit copain Patrick ? Car moi aussi, j’ai un ami français. Et si la maman d’Aïcha accepte son union avec Patrick, alors sûrement que ma mère acceptera la mienne."Vous participez actuellement à Danse avec les stars sur TF1. Ne faites-vous pas le grand écart entre ce divertissement à paillettes et Aïcha, un téléfilm engagé ?Ça ne me gêne pas, j’assume les deux, showgirl et actrice au service d’un message social. C’est enrichissant de passer d’un registre à l’autre.Etes-vous douée en danse de salon ?Pas du tout ! Pour mon premier numéro, j’ai découvert le quickstep. Je suis ravie d’apprendre. Mon coach, Maxime, est super. Il a été plusieurs fois champion de France de danse sportive.D’aucuns vous donnent déjà favorite…On m’a déjà dit ça pour la Star Ac’, et on a vu le résultat ! Je pense que Rossy de Palma et M. Pokora vont être des concurrents redoutables (Rossy a depuis été éliminée, ndlr).Etes-vous fière de votre parcours ?Je suis surtout contente de m’être préservée de pas mal de choses. A ma sortie de la Star Ac’, on m’a proposé tout et n’importe quoi. J’ai préféré dire non, pour construire une carrière sur le long terme.D’où vous vient cette sagesse ?De mon éducation. Mes parents m’ont transmis le goût de l’effort et du travail. Quand vous débarquez jeune dans le show-business, c’est très facile de se perdre. Dans les moments de succès comme de gros doutes, je ne suis pas partie en vrille. J’ai su garder les pieds sur terre.Le DVD Aïcha 2 : job à tout prix (France Télévisions Distribution) sortira le 9 mars.Emmanuel Ducasse pour Télé 7 Jours
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