Critique de cinéma, notamment dans la revue Filmkritik (1957-1968), il réalise tout d'abord des documentaires, sur Camus (Camus und Algiers, 1964) et sur un cinéaste qu'il admire, Robert Bresson (Zum Beispiel Bresson, 1966). Il réalise son premier long métrage en 1968, Histoire d'un happy-end (Bis zum Happy End), film elliptique sur la mauvaise conscience bourgeoise. Il produit et tourne ensuite des courts métrages et des documentaires sur la musique, puis deux autres longs métrages (dont Sans indulgence Ohne Nachsicht, 1971) et une adaptation du roman de Robert Merle tiré de la vie du commandant d'Auschwitz, La mort est mon métier (Aus einem deutschen Leben, 1976-77). Ce film courageux, mêlant la leçon de Bresson et celle de Brecht, accuse les conditions sociales et culturelles qui ont permis la barbarie nazie. Dans les années 80, il travaille pour la télévision et signe notamment une série en 5 épisodes : l'Affaire Maurizius (Der Fall Maurizius, 1982). Depuis l'Agression (Der Angriff, 1986), il est sollicité essentiellement par la télévision, pour laquelle il réalise des uvres relevant d'une réflexion approfondie sur la violence et d'autres qui évoquent l'histoire ouvrière de la Ruhr.