Clovis Cornillac et Olivia Bonamy nous parlent, en direct du Festival de Cannes, du nouveau film de Bernard Jeanjean dans lequel ils incarnent un couple en mal de bébé :  Une folle Envie. Clovis Cornillac et Olivia Bonamy étaient à Cannes pour parler de leur nouveau film Une Folle Envie qui sort le18 mai. Une comédie écrite par Bernard Jeanjean et sa compagne, après avoir eux-mêmes expérimenté la difficulté d'avoir un enfant. "Ils se sont dit on arrive pas à faire un bébé on va faire une comédie ! Ils avaient cette envie d'en faire un film très positif", explique Olivia. "J'aime l'idée d'une comédie où de temps en temps tu te fais gauler avec une petite larme sur le côté", ajoute Clovis Cornillac.Les deux acteurs ont partagé pour ce film quelques scènes très techniques et intimes... les deux personnages s'évertuant à faire un enfant par tous les moyens ! Mais pour Olivia Bonamy la réalité du tournage était différente : "En fait il n'y a pas tant de scènes que ça... Je trouve que ces scènes sont divinement écrites (...) Bernard Jeanjean est un réalisateur élégant (...) On savait pertinemment que ça n'irait ni dans le graveleux ni dans la vulgarité: on était dans l'intimité de l'intimité..."Un intimité des personnages et aussi une identification facile face à ces états d'âme. Clovis Cornillac nous donne d'ailleurs une explication très personnelle du jeu d'acteur, qui a toujours de l'empathie pour le personnage qu'il incarne : "On a toujours de l'empathie pour les personnages qu'on fait : tu joues un gros con si tant est que tu ne sois pas un gros con, de jouer le gros con en disant regardez je ne suis pas con mais je joue le gros con vraiment ça m'ennuie"Et comme on ne peut être à Cannes sans parler de Cannes, Olivia Bonamy s'est souvenue avec plaisir de sa première montée des marches, limite à quatre pattes par terre en train de filmer une chaussure montant les marches du Palais des Festivals ! Quant à Clovis c'est avec grande philosophie qu'il voit tout ce spectacle sur cette Croisette : "Ce que je trouve assez rigolo à Cannes c'est le manque de recul (...) Prenons ces petites vacances de la réalité mais en revanche soyons un petit peu simples : ce qu'il se passe ici n'est absolument pas grave."A.A.