Jean Rochefort était hier l'invité du Grand Journal de Canal +, pour présenter son dernier film, L'artiste et son modèle. Il devait être accompagné de sa partenaire Aïda Folch, mais la jeune femme a été retenue en Espagne à cause de la neige. Après avoir regretté son absence, il est revenu sur la rumeur voulant qu'il arrête le cinéma. A Première, il avait déjà mis les points sur les i, mais une petite piqure de rappel ne fait pas de mal. Pareil sur « l'affaire Mimi Mathy». Il a bien expliqué qu'il n'avait rien contre l'actrice, mais que sa série Joséphine Ange Gardien représente tout ce qu'il déteste à la télévision.Sans langue de bois et avec une bonne dose d'humour, le comédien a répondu à toutes les questions des animateurs, même sur les sujets qui fâchent. Résultat, l'entretien était absolument croustillant. Morceaux choisis.Vous refusez beaucoup de scénario ?Mon plus beau titre est Comment se débarrasser de papy ?. (Rires) Il y a beaucoup de rôles qui meurent page 9. Et les neuf pages sont sans intérêt, alors...On dit maintenant de vous que vous avez le génie du marketing.Ahah ! Ce que mon père serait heureux d'entendre ça.Vous avez été touché que les gens réagissent à l'annonce de votre retraite ?J'ai été touché. Je trouve que commencer à devenir populaire quand on est octogénaire, c'est quand même une réussite. (Rires)Il y a un problème dans le cinéma français ?Le cinéma français EST un problème. Le cinéma français devient des TVfilms et nous, gens de cinéma, on raconte des histoires, des états d'âme de jeunes femmes ou de jeunes gens, autour d'un frigidaire. C'est pas cher. On a des repères certains. Et ça se vend toujours. Ca fera toujours un 20h45.Par exemple, vous auriez aimé tourner dans Turf ? Vous adorez les chevaux.C'est une raison de plus pour ne pas le faire.Mais il y avait Edouard Baer.Oui. C'est une querelle entre nous.Vous pouvez également LIRE ICI l'interview complète de Jean Rochefort parue dans le dernier numéro de Première. Voici la bande-annonce de L'artiste et son modèle, qui sort au cinéma aujourd'hui :
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