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Dans le genre viril sans être idiot, le film se tient. Au menu : gunfights, manipulations, traversée à toute allure d'une township... Denzel Washington est très bien : physiquement comme mentalement, il paraît si fort qu'il fait vraiment peur.
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(...) après un premier quart d'heure prometteur, ce film d'espionnage bâclé sombre dans la banalité. Denzel Washington n'arrive même pas à sauver son personnage d'espion vétéran. Dommage.
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Un peu de scénario, beaucoup d'action et pas mal de déjà-vu.
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Dans le genre viril sans être idiot, le film se tient. Au menu : gunfights, manipulations, traversée à toute allure d'une township... Denzel Washington est très bien : physiquement comme mentalement, il paraît si fort qu'il fait vraiment peur.
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par Frédéric Foubert
Toutes les critiques de Sécurité rapprochée
Les critiques de la Presse
Il y a le Denzel Washington gentil, l’emblème absolu de l’Amérique post-Sidney Poitier et pré-Barack Obama, le garant de la démocratie et du bon droit, celui qui fait chavirer les foules du monde entier en un grand sourire enjôleur. Et puis il y a le Denzel méchant, qui roule des yeux ivres de colère, serre les dents, et tire dans le tas. Une belle ordure. Si vous aimez ce Denzel-là, il y a des chances que Sécurité Rapprochée soit fait pour vous. Une grosse partie du film (une histoire de barbouzes multipliant les courses-poursuites et les coups de pute dans l’atmosphère fiévreuse de Cape Town) est construite autour du charisme monstre et de la carcasse apparemment inoxydable de l’acteur de Training Day et Man on Fire. Denzel y fait le show de façon impériale, presque mécanique, sur des rails dressés par le réalisateur Daniel Espinosa, un nouveau venu chargé par Universal d’assurer l’intérim en attendant le reboot imminent de la saga Jason Bourne. Car, oui, tout ici est sévèrement bourné : scènes d’action épileptiques à la Paul Greengrass, ambiance parano et cosmopolite, couplet moral sur l’abjection des méthodes de la CIA. Bien rythmé, joliment pulsé, le film souffre quand même de son script poids plume et de son absence quasi totale d’enjeux (un coup d’œil à la bande-annonce devrait vous permettre d’identifier assez rapidement qui est la taupe). Son seul vrai gros challenge ? Confirmer la stature de leading-man de Ryan Reynolds, plutôt pas mal dans la peau d’un rookie idéaliste dont les certitudes vont vaciller en 24 heures chrono.
Un vrai beau duo d'acteurs pour un thriller des plus denses.
Denzel Washington a cette forme de professionnalisme "à l'américaine" qui peut encore s'assimiler à de l'enthousiasme, même lorsqu'il défend un produit calibré.