Titre original Pope Francis: A Man of His Word
Date de sortie 12 septembre 2018
Durée 96 mn
Réalisé par Wim Wenders
Avec Ignazio Oliva , Joe Biden , Daniele De Angelis
Scénariste(s) Wim Wenders, David Rosier
Distributeur Universal Pictures International France
Année de production 2018
Pays de production Suisse, Italie
Genre Film documentaire
D’après l’œuvre de Wim Wenders David Rosier
Couleur Couleur

Synopsis

Le 13 mars 2013, le Cardinal de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio, devient le deux cent soixante sixième Souverain Pontife de l’Église Catholique. C’est le premier Pape originaire d’Amérique du Sud, le premier jésuite nommé Évêque à Rome, mais avant tout le premier chef de l’Église à avoir choisi le prénom de François d’Assise (1181-1226), un des saints catholiques les plus révérés, qui avait dédié sa vie à soulager les pauvres et éprouvait un profond amour pour la nature et toutes les créatures de la Terre qu’il considérait comme la mère suprême.

Infos de la rédaction sur Le pape François : un homme de parole

Le documentaire sera présenté en Séance Spéciale Hors Compétition au Festival de Cannes 2018.

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Critiques de Le pape François : un homme de parole

  1. Première
    par Gael Golhen

    Ses fictions actuelles sont d’une terrible médiocrité, mais Wim Wenders continue de multiplier les gestes documentaires stimulants. Avec Un homme de parole, le cinéaste a voulu témoigner de son admiration pour le Pape François. Film de commande initié par le Vatican, l’exercice aurait pu être une catastrophe, une enluminure sans distance ou une hagiographie indigeste. Il y a un peu de cela par moments, notamment dans tous les passages où l’on voit le pontife face aux pauvres, en tournée africaine ou en Argentine, étaler son dévouement christique dans des séquences qui finissent par ressembler à de la com’ interne. Mais une question vertigineuse agite ce documentaire. Comment filmer le représentant de la religion du Livre ? Comment redonner de la valeur à la « parole humiliée » dans le monde du bavardage et du soupçon généralisé ? Et comment, en tant que cinéaste croyant, faire triompher le Verbe sur l’image falsifiable et proliférante ? Wenders a choisi de cadrer le pape frontalement, seul, en gros plan, emprisonnant le spectateur dans son regard fascinant (ironique, désarmant, en colère ou bienveillant) et diffusant sa parole de manière hypnotique. Pas de contradictions, pas de questions, juste ses phrases, ses mots, son visage et son sourire. On frôle le prêche, mais l’exercice impressionne par la puissance du dispositif qui prétend réconcilier la force d’un credo (inattaquable) à la réalité d’une vie et d’une pratique (qui se voudrait) en rupture avec des siècles d’incurie ecclésiale.

    La force du discours
    S’il y bien quelques images folles ( tel que  ce plan furtif sur les cardinaux, ennemis de François, qui montre leurs mines déconfites quand le pape évoque la pauvreté essentielle de l’Eglise ou bien son adresse au Congrès américain), quand Wenders abandonne ce dispositif, il est souvent à côté de la plaque. Comme dans ces pastilles muettes qui retracent la vie de Saint François d’Assise (inspiration principale du pontife) où l’on découvre un acteur prier sur les chemins et regarder le ciel comme un illuminé ! S’il y a bien autre chose qu’une belle brochure de sortie de messe dans Un Homme de parole c’est la force du discours (malheureusement jamais interrogé) et les questions de cinéma posées par Wenders.

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Casting de Le pape François : un homme de parole

Ignazio Oliva
saint François d'Assise
Joe Biden
lui-même