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Tragédie aux allures de vaudeville, ce long-métrage intrigant et passionnant se déroule en une journée et explore, entre le lever du jour et la tombée de la nuit, la douleur et la complexité des sentiments. On y apprend beaucoup de choses sur la vie à Téhéran, la religion, le mariage et les différences de classes. Les 3 personnages féminins, beaucoup plus profonds qu'en apparence, déclinent les différentes facettes de la femme iranienne d'aujourd'hui, avec ses rêves et ses combats, ses peurs et ses entraves.
Toutes les critiques de La fête du feu
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'action se déroule durant le Nouvel An iranien, Fête du feu d'origine persane vainement interdite par le régime des mollahs, pendant laquelle des multitudes de feux et de pétards sont allumés dans les rues. Ce contexte de liesse populaire n'est pourtant que la toile de fond collective d'un drame intime qui se déroule pour l'essentiel en intérieur et met aux prises quatre personnages principaux. (...) A l'inverse du chemin parcouru par les amants du Voyage en Italie de Rossellini, que le plan final de la procession populaire ressaisit dans une communauté de destin, les personnages de La Fête du feu se désagrègent inexorablement, à l'unisson, pour un soir, de ces feux insurrectionnels et de ces explosions erratiques qui déchirent le voile de la nuit iranienne.