Ce soir à 20h45 dans Masterchef sur TF1, retrouvons Virginie qui fait merveille au point d’avoir obtenu les félicitations du jury. Séduit, Frédéric Anton, le chef du Pré Catelan, l’a embauchée dans sa brigade. Interview.
Ce soir à 20h45 dans Masterchef sur TF1, retrouvons Virginie qui fait merveille au point d’avoir obtenu les félicitations du jury. Séduit, Frédéric Anton, le chef du Pré Catelan, l’a embauchée dans sa brigade. Interview. Virginie, 32 ans, a impressionné le jury de Masterchef sur TF1 et plus particulièrement Frédéric Anton qui l'a embauché dans sa brigade. Vous êtes actuellement en stage au Pré Catelan. Comment l’avez-vous obtenu ?Tout s’est passé lors de l’épreuve par équipes qui a été enregistrée en mars dernier au Mont-Saint-Michel. Nous étions chez La Mère Poulard. Il fallait monter ses fameuses omelettes pour que ça fasse comme un sabayon. C’est très intensif et très dur physiquement. Il faut avoir un sacré coup de poignet. Je devais en monter une cinquantaine. Dès la dixième, à force de battre au fouet, je souffrais de crampes au poignet et à la main. Monsieur Anton est venu me taquiner. Il m’a dit "Alors Virginie, c’est dur la cuisine ! Vous avez un petit bras, vous n’allez pas tenir si je vous embauche dans ma brigade". "Si, si, je tiendrai." " Non je ne pense pas. Allez, on fait le pari. Je vous embauche et on verra combien de temps vous allez durer". Et alors ?Au début du stage, il m’a répété : "Tu ne tiendras pas 15 jours." J’ai commencé au mois de juin et j’y suis encore ! J’étais tellement déterminée à changer de vie.En quoi consiste votre stage ?Je suis commis, c’est le premier poste qu’on occupe quand on arrive dans une brigade. J’apprends à travailler la viande, à la découper et à maîtriser la cuisson pour réussir les fonds de sauces.Que vous apporte ce job ?Je gagne en assurance. J’acquiers un réel professionnalisme. Mes gestes sont plus sûrs. Et, grâce à l’approche très particulière de la cuisine de Frédéric Anton, des produits simples mais très travaillés, j’améliore ma créativité. Le Pré Catelan est l’étape indispensable pour réussir mon projet.Que comptez-vous faire ensuite ?Je voudrais être chef à domicile. Je mets au point mes menus, mon site Internet et toute la logistique pour me lancer. Si tout va bien, je serai opérationnelle à la fin de l’année.Et à Masterchef, quelle est l’ambiance ?Il y a un stress positif et créatif. Je me suis prise au jeu de la compétition. Je me bats pour aller le plus loin possible. C’est parfois très dur. J’ai eu des moments de doute. Ma sensibilité m’a joué des tours et j’ai failli craquer. Mon meilleur souvenir reste cette épreuve par équipes au Mont-Saint-Michel. C’est le moment clef de ma vie, même si j’en suis repartie avec des ampoules aux mains. Ce jour-là, j’ai su que je voulais vivre de ma cuisine. Interview Marie-Anne GongoraInfo +Son truc pour réussir les pâtes"J’ajoute un bouillon de bœuf dans l’eau de cuisson, une pointe de beurre, de la fleur de sel, du poivre concassé, puis j’arrose les pâtes avec un peu d’huile d’olive ou de truffe."Le saviez-vous ?Avec ses trois étoiles au Michelin, le restaurant gastronomique du Pré Catelan est l’une des meilleures tables de Paris. Et une des plus anciennes. En bordure du Bois de Boulogne, le premier restaurant a été lancé à la fin du XIXème siècle par le directeur de l’Opéra Comique. Depuis, il a successivement appartenu au propriétaire du Fouquet’s, de Drouant avant d’être racheté par Gaston Lenôtre. Son immense terrasse couverte permet d’accueillir jusqu’à 1000 convives.
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