Jackie Brown de Quentin Tarantino Jackie Brown, une hôtesse de l'air travaillant pour une compagnie aérienne minable, arrondit ses fins de mois en convoyant de l'argent pour un trafiquant d'armes, Ordell Robbie. Arrêtée par la police, elle refuse de donner le nom de son commanditaire. Mais Ordell soupçonne Jackie d'avoir parlé et décide, avec la complicité de Max Cherry, un prêteur sur gages, de lui rendre visite afin de s'assurer définitivement de son silence. Après avoir résisté à Ordell grâce à l'arme qu'elle a volée à Max, Jackie décide de tromper son monde en concoctant un plan machiavélique. Elle s'assure de la collaboration de la police, puis propose à Ordell d'effectuer un dernier convoyage...Jackie Brown est un hommage de Quentin Tarantino aux films de la "Blaxploitation" des années 70 (Comme Coffy, la panthère noire de Harlem et Foxy Brown). C'est la première fois que Quentin Tarantino adapte un roman à l'écran, il s'agit de Punch créole d'Elmore Leonard, sorti en 1992.Jackie Brown, à (re)découvrir à 20h45 sur ciné + Frisson Michael Kohlhaas d'Arnaud Des Pallières Les Cévennes, au XVIe siècle. Alors qu'il rentre chez lui, Michael Kohlhaas, marchand réformé d'origine allemande, se heurte à un baron, qui a décidé d'installer un péage pour passer sur ses teres. N'ayant pas d'argent sur lui, le marchand doit laisser en gage ses chevaux et un valet pour s'en occuper, mais les bêtes sont maltraitées et les hommes du baron lâchent leurs chiens sur le valet. Michael Kohlhaas, qui a foi en la justice, tente d'obtenir réparation en faisant appel à un avocat, mais il est débouté trois fois par le tribunal ; le baron est un homme puissant. Sa femme Judith le convainc de la laisser se présenter à la cour, car elle pense qu'elle aura plus de facilité, en tant que femme, à approcher la princesse pour plaider sa cause. Mais Judith est assassinée. Kohlhaas confie sa fille à son pasteur, et part se venger...Les premiers plans de Michael Kohlhaas laissent penser qu’en adaptant une nouvelle philosophique de Kleist, Arnaud des Pallières va signer son 13e Guerrier, un western ou unchambara plein de bruit et de fureur. Des cavaliers sur la crête, une longue cavalcade filmée en contre-plongée : cadrée comme du John Ford ou du Akira Kurosawa, l’introduction du film fait planer un souffle épique qui va pourtant être vite démenti. Des Pallières change de registre au bout de quelques minutes et, dans un dénuement quasi bressonnien, organise une réflexion abstraite sur la justice et le politique. C’est précisément le problème de Michael Kohlhaas : la friction suicidaire entre, d’un côté, le grand film viscéral, la puissance brute de Mads Mikkelsen et, de l’autre, la distance janséniste, glaciale, de la parabole politique. Tout cela finit par se neutraliser et laisser le film – et le spectateur – se perdre dans un no man’s land arty fascinant, mais un peu trop théorique.Michael Kohlhaas sera diffusé à 22h25 sur Ciné + ClubL'aventure intérieure de Joe Dante Très porté sur les jolies femmes et l'alcool, le lieutenant Tuck Pendelton a mauvaise presse au sein de l'armée. Afin de se racheter, il se porte volontaire pour une expérience scientifique périlleuse. Il doit être miniaturisé avec un submersible et injecté dans les veines d'un lapin, afin d'en étudier le comportement et la perception du monde. Cependant, une bande d'espions commandée par le redoutable Scrimshaw a dérobé une des puces électroniques indispensables à l'inversion du processus. Suite à un malheureux concours de circonstances, Tuck et son vaisseau sont injectés dans la fesse de Jack Putter, un caissier stressé et hypocondriaque...Ce film culte du réalisateur de Gremlins a remporté l'Oscar des meilleurs effets visuels en 1988. L'aventure intérieure, à suivre à 20h40 sur RTL9
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