A l'approche des fêtes de fin d'année, nombreuses sont les célébrités à publier leurs mémoires, que les fans pourront retrouver sous le sapin.Après Roger Moore et Lena Dunham, c'est au tour de la grande Sophia Loren de se raconter dans son autobiographie intitulée Yesterday, Today, Tomorrow. Dans son livre, qui paraîtra le 3 novembre prochain, l'actrice de 80 ans se souvient d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.Entre anecdotes à propos de Charlie Chaplin et Marlon Brando, la diva italienne revient sur le plus grand traumatisme de sa vie : son passage par la case prison en 1980. "Personnellement, l'expérience la plus traumatisante que j'aie vécue est mon séjour en prison, après avoir été reconnue coupable - en mon absence - d'évasion fiscale", peut-on lire dans un extrait des mémoires de Sophia Loren publié par le Daily Mail.L'actrice qui a vécu à Paris entre la fin des années 1950 et le début des années 1960 explique que son comptable avait oublié de remplir des dossiers fiscaux pour son retour en Italie et raconte : "Bien sûr, j'ai fait appel mais en 1980 j'ai été condamnée à 30 jours de prison. J'ai dû faire le choix difficile entre la prison ou ne jamais pouvoir revenir dans mon pays d'origine.""Mes fils avaient 14 et 9 ans quand j'ai dû faire mes valises. Quand ils m'ont dit au revoir, j'ai essayé de mémoriser leurs expressions. Quand j'ai atterri à Rome, une voiture de police m'a escorté à la prison de Caserta, où les prisonnières étaient surveillées par des nonnes. J'étais la prisonnière numéro 24. Malgré la présence affectueuse de ma sœur Maria - qui a passé chaque nuit sous ma fenêtre pour me tenir compagnie - j'ai terriblement souffert de l'isolement. Rien n'est plus humiliant que la privation de liberté".Pour tuer le temps derrière les barreaux, Sophia Loren écrivait. Dans son autobiographie, elle a publié quelques extraits du journal intime qu'elle tenait en prison."Dimanche. Onze jours ont passé. Je suis très triste, mélancolique, complètement coupée du monde. J'ai du mal à croire que toute cette histoire soit réelle. C'est grotesque. (...) Ceux qui auraient pu m'aider mon promis la lune mais n'ont rien fait, comme souvent en Italie. C'est presque normal ici de voir un innocent en prison"."Soirée tragique. Une autre prisonnière s'est taillé les veines et a été emmenée à l'hôpital. Je n'arrive pas à dormir. Trop de pensées occupent mon esprit."Philosophe, Sophia Loren conclut : "Le 5 juin à 6h20 du matin, j'ai quitté la prison pour purger le reste de ma peine à résidence, chez ma mère à Rome. J'étais amaigrie, désillusionnée et beaucoup plus sage."
Commentaires