La relève est assurée.
Fascinée par les enfants de stars, l'industrie de la mode ne cesse d'honorer les filles et fils de.
Fille et fils de : les campagnes de mode se les arrachent
Et si l'aînée de Johnny Depp et Vanessa Paradis s'illustre aussi bien sur grand écran (elle donnera notamment la réplique à Natalie Portman dansPlanetarium puis à Melanie Thierry et Gaspard Ulliel dans La Danseuse) que dans les colonnes des revues prisées de l'intelligentsia fashion ou en égérie Chanel, les fils-de ont eux aussi la cote.
Alors qu'Heidi Slimane pour Saint Laurent a starifié les enfants de Val Kilmer et Pierce Brosnan lors de sa dernière campagne, aujourd'hui c'est au tour de la marque anglaise de succomber au charme des enfants stars en invitant au premier rang de son défilé automne/hiver 2016, trois jeunes célébrités à l'héritage hollywoodien : Brooklyn Beckham, Gabriel Kane Day Lewis et Rafferty Law.
Brooklyn Beckham, 16 ans, fils du footballeur britannique, Gabriel-Kane Day-Lewis 20 ans, fils d'Isabelle Adjani et de l'acteur Daniel Day-Lewis et Rafferty Law, 19 ans, fils de Jude Law et Sadie Frost, en front row, ont volé la vedette, lundi 11 janvier, aux greatcoats, topcoats, dufflecoats et autres military capes et trenchs de la collection hiver.
Ayant visiblement apprécié ses voisins de premiers rang, Gabriel Kane Day Lewis a partagé plusieurs clichés de sa rencontre avec Brooklyn Beckham, 16 ans. "Voilà une façon géniale de terminer mon voyage à Londres en assistant au show phénoménal de Burberry. Super rencontre avec Brooklyn Beckham aujourd’hui, c’est un mec sympa", commente-t-il ainsi sur Twitter.
Rappelons que ce n'est pas la première fois que Burberry affiche son attachement pour la famille Beckham. En effet, Romeo Beckham, 13 ans, est depuis 2013 la coqueluche de la marque britannique et s'illustre dans de nombreuses publicités de la maison anglaise.
Depuis quelques années, les dynasties de la mode ne se sont jamais autant illustrées sur papier glacé. Aurore Gorius et Anne Noémie Dorion, auteurs de Fils et filles de, enquête sur la nouvelle aristocratie française, analyse cette tendance dans leur ouvrage : "En héritant des traits parfois, du nom souvent, de leurs parents, sans engager les budgets élevés qu'impliquent ces derniers, recruter des petits princes du show-biz constitue un choix intéressant pour les marques", expliquent-elles. "Ils concilient la bienveillance qu'inspire leur famille et la curiosité des fans pour les rejetons de leurs idoles, qu'ils ont parfois vu grandir dans les magazines depuis leur plus jeune âge. Facile de créer une cour autour des derniers-nés de ces lignées. Le public a l'impression de les connaître depuis toujours, de suivre leur quotidien", decriptent-elles.
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