Avec Penélope Cruz, Javier Bardem présentera Everybody Knows, film d'ouverture du Festival de Cannes.
PREMIÈRE : Javier, vous êtes arrivé en couple sur ce projet, Everybody Knows ?
JAVIER BARDEM : Pas vraiment... J’ai rencontré Asghar en 2013, je crois. Il était à L.A. pour les Oscars. J’aimais ses films iraniens et on a très vite sympathisé. Petit à petit, on a évoqué l’idée d’un film en commun. Parallèlement, il a parlé à Penélope et, quelques mois plus tard, on a reçu un traitement. C’était super. Cela nous plaisait. Et comme travailler ensemble, Penélope et moi, ça ne nous fait pas peur...
Everybody Knows : Le show Cruz-Bardem [Critique]
Ce traitement, c’était Everybody Knows ?
Je ne sais plus parce qu’Asghar a écrit plusieurs histoires jusqu’à ce qu’il se fixe finalement sur ce script. Entre-temps, il est reparti en Iran tourner Le Client. Asghar est ainsi : c’est un personnage vivant, qui fonctionne à l’instinct et qui n’a pas peur de suivre ses idées et ses envies.
Justement, son envie de départ, c’était le sujet ou travailler avec vous et Penélope Cruz ?
Ce qui est sûr, c’est que lorsqu’on s’est rencontrés, on voulait vraiment travailler ensemble. Il fallait juste la bonne histoire. Au moment du Passé, il est parti faire un tour dans le sud de l’Espagne. Il est tombé sur les photos d’une jeune fille kidnappée et ça l’a inspiré.
Everybody Knows d’Asghar Farhadi ouvrira le Festival de Cannes
Vous ouvrez le Festival de Cannes. C’est toujours spécial ?
Ce qui est spécial, c’est de venir avec Everybody Knows. J’ai accompagné des films plus... fragiles, disons. Là, c’est un honneur de venir avec Asghar Farhadi.
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