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Rendez-nous Les Gazelles ! Sortie dans une indifférence polie il y a trois mois, la comédie de Mona Achache laissait entrevoir un bel avenir au genre de la « comédie de filles » en la sortant de la gangue post-Bridget Jones où elle croupit depuis longtemps. Machine arrière toute avec Sous les jupes des filles, qui donne l’impression de feuilleter un numéro jauni de Femme actuelle et fait défiler des archétypes hors d’âge : la mère de famille sous pression, la chef d’entreprise frigide, la ménopausée dans le déni, la lesbienne qui s’ignore, etc. Le tout sur fond de règles douloureuses. Malgré
la bonne humeur affichée par un casting quatre étoiles façon Expendables en escarpins, le film, très long, jamais très drôle, s’écroule sous le poids de ses trop nombreuses intrigues et de ses ambitions maladroites de film choral XXL. Seule Laetitia Casta s’en tire en beauté, très gâtée avec ce rôle d’amoureuse mise à l’épreuve par ses troubles gastriques. Mignon. Sinon, pour info, Les Gazelles sort en DVD courant août.
Toutes les critiques de Sous les Jupes des Filles
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Voilà une formidable comédie et un brillant défilé de talentueuses actrices. Ce film révèle aussi une nouvelle réalisatrice, Audrey Dana.
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C’est le premier atout indéniable de cette comédie. L’autre, c’est la sincérité et l’énergie quasi vitale d’Audrey Dana pour son sujet. C’est sûr, sous les jupes des filles, il y a aussi du coeur… à l’ouvrage !
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Un 1er film ambitieux pour Audrey Dana : parler de toutes les femmes en s’adressant à toutes. Des héroïnes nombreuses et attachantes, les actrices s’amusent, nous surprennent (surtout V. Paradis, G. Nakache, et A. Belaïdi). Les hommes ne sont pas en reste : formidables Pascal Elbé, Alex Lutz, Guillaume Gouix. Un film drôle, émouvant.
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C'est le pari plutôt bien relevé par Audrey Dana pour ce premier long métrage : raconter ce qui se passe sous les jupes (et donc dans la tête) des filles. C'est sans prétention, et c'est avec beaucoup de bonne humeur qu'elle emporte le morceau au final.
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Ça parle cru et fort, d’amour, de sexe et d’amitié. Si le scénario n’évite pas toujours l’excès ni la caricature, certaines scènes sont particulièrement bien senties, comme celle où deux amies hésitent sur la nature d’un SMS à envoyer à l’amant de l’une d’elles, entre les questions de timing et les effets supposés d’un « ! » ou d’un « … ». Au final, cette vaste galerie s’avère très attachante. Et comme quelques hommes complètent le tableau (époux, amoureux transis…), chacun(e) pourra s’y reconnaître… un peu ou beaucoup !
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la force de Sous les jupes des filles réside dans la sincérité qui se dégage de la pléthore trois étoiles de comédiennes, lesquelles, tout bonnement, s’éclatent. Aussi, même si l’exagération est de mise, Audrey Dana casse les codes du genre, zappe la bienséance et met le raffinement au placard pour signer un film girly mi-trash mi-fun, que l’on ira voir sous ce seul prétexte.
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Si l’on aurait aimé plus de profondeur, on se régale de voir des actrices emblématiques totalement à contre-emploi : Laetitia Casta n’a jamais été aussi convaincante que dans son rôle d’avocate gênée par son sex-appeal, et Marina Hands humilie son mari avec une cruauté jubilatoire.
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Toutes les actrices du cinéma français dans une comédie inégale. Un film barré, vachard et savoureux comme une soirée entre filles, mais trop long et qui souffre de son ambition.
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Ces histoires de fesses au féminin racontées avec une crudité décomplexée soulignent le culot de la réalisatrice. Elle a cherché l’équilibre entre Mes meilleures amies (les gags couillus) et Le bal des actrices (un casting d’enfer). Ce qu’elle a trouvé, plantage ou poilade, est question de point de vue.
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Devant la caméra culottée d'Audrey Dana, elles osent tout et surtout le pire, à l'instar de Laetitia Casta qui a des vents quand elle est émue. Sous les jupes des filles assume son titre gaillardement et oscille sans cesse entre clichés éculés, humour vachard et situations triviales. On rigole mais on est un peu embarrassé.
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Sincèrement on est embêté car Audrey Dana est pleine de bonnes intentions (faire du féminin trash, aborder tous les tabous, et diriger un casting de folie) mais le résultat reste malhabile. De vrais pics d'humour, certaines comédiennes étonnantes (pas toutes) et de vraies baisses de régime. Dommage.
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Le but principal de ce film à la distribution prestigieuse semble être de faire dire "bite" et "couilles" à chacune des actrices.
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Comme l’annonce d’ailleurs son titre, l’ensemble ne dépasse pas le niveau de la ceinture. Vu le casting, on attendait beaucoup plus.
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Malgré de belles intentions et une énergie endiablée, ce premier long-métrage peine pourtant à prendre de la hauteur. Dommage.
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Les personnages féminins s'agitent vainement dans une comédie indigente d'Audrey Dana.
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"Sous les jupes des filles" est au féminisme ce que "Le Gendarme de St Tropez" est au film policier, une gentille tranche de rire inoffensive.
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par Nathalie Simon
Qu'est ce qu'il y a à voir "Sous les jupes des filles"? Pas grand chose (...) Excepté deux ou trois scènes fortes sauvées par Julie Ferrier ou Géraldine Nakache, Audrey Dana tombe dans l'excès, la caricature et la vulgarité.
Un déferlement de vulgarité, un final conservateur. Une comédie atroce.