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L’action se déroule en 1989 dans la bande de Gaza lors de la première Intifada. Après la mort de l’un des leurs, quatre soldats israéliens sont postés sur le toit de la maison palestinienne d’où le coup de feu est parti. Passé un début percutant proche du documentaire où la caméra épouse le point de vue des personnages – leurs peurs, leurs incompréhensions –, un message insistant sur l’absurdité de la guerre nous est délivré. Restent des intentions louables et des références estimables, notamment au Apocalypse Now de Coppola.
Toutes les critiques de Rock The Casbah
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Chronique de l'occupation d'un lieu de Gaza, cette fiction aux allures de reportage rend compte du réel avec une rare intensité, grâce à l'intelligence du scénario et à la liberté de la réalisation.
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Un film engagé et tonique.
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Rock the Casbah fonctionne de manière viscérale. Il va chercher l'incompréhension dans les regards et génère, sans montrer d'effusion de sang, une atmosphère explosive. Face à l'objectif, quatre premiers rôles joués à l'instinct.
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Chronique de l’occupation d’un lieu de Gaza par de jeunes appelés israéliens pendant la première intifada, cette fiction aux allures de reportage rend compte du réel avec une rare intensité, grâce à l’intelligence du scénario et à la liberté de la réalisation.
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Yariv Horowitz signe là une œuvre grave et captivante qui, sans faire d’un camp le coupable tout désigné, dénonce la folie d’un conflit inextricable, où chacun finit par se demander ce qui motive réellement ses actes. Un appel à la raison souligné par la présence sonore répétée de « La voix de la paix », station de radio créée par le pacifiste israélien Abie Nathan.
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Réaliste jusque dans les moindres détails, "Rock The Casbah" rejoint le commando des films qui dénoncent l’absurdité de cette guerre.
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Point de départ d’une tragédie (les trois unités de temps, de lieu et d’action sont respectées) à ciel ouvert où le cinéaste dissèque dans la limite un peu étroite de son procédé narratif la complexité humaine et idéologique du conflit. Mais en affirmant ce parti pris fictionnel fort, il questionne avec la même préoccupation autant le passé historique que le présent politique de son pays.
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Perte d'innocence, de repères et d'espoirs. Horowitz veut pourtant nous faire garder espoir, difficile mais nécessaire. Ce qu'il faut en retenir ? C'est vieux comme la naissance de l'être humain, idéaliste certes mais nécessaire : être tolérant.
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Un mérite revient à "Rock the Casbah" : celui de désigner bien malgré lui la rouille qui enveloppe désormais la grammaire du film de guerre, dès lors que ce dernier s’entiche de son encombrant grand frère américain des années 1970.
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Il faut donc dépasser le canevas du film, qui séduira les uns dans ce qui n’est rien d’autre qu’un fétichisme vintage, repoussera les autres craignant d’y voir l’empreinte d’une artificialité générale ; pourtant se cache une œuvre qui aurait gagné à faire preuve d’humilité, et parvient, dans quelques moments d’une intense réalité, à une dénonciation qui va bien au-delà de l’enfoncement de portes ouvertes.
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Ce premier film en partie autobiographique brosse le portrait d'une génération sacrifiée à une logique purement militaire. Quand il en montre l'absurdité, le réalisateur fait mouche.
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Une vaine tentative d'explorer les esprits et les cœurs d'une patrouille de jeunes soldats israéliens cantonnés à Gaza.
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Par son rythme indolent, mais aussi par l’accumulation de personnages trop entiers pour susciter l’intérêt (l’officier borné, le soldat raciste, la femme palestinienne belle et fière…), le film restitue une idée de la guerre qui ne fâche fondamentalement personne.