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Passant de la course-poursuite à la scène romantique, Frédéric Berthe multiplie les situations et fait évoluer son histoire avec souplesse sans oublier quelques répliques bien senties que son habile casting sait lancer comme il faut.
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Troisième film pour Frédéric Berthe après un ratage (Alive) et une comédie pour adolescents plutôt sympa (Nos 18 ans). Le cinéaste s’aventure cette fois-ci dans des eaux plus ambitieuses, puisqu’il plonge les pieds de superstar de Kad Mérad et ceux glamour de Mélanie Doutey dans les marécages de Floride, pour une aventure exotique à gros budget(...). Aventure policière avec un minimum de cascades, de courses poursuites et gags à la Kad Merad, son RTT n’a toutefois rien de bien exaltant de par sa durée (1h28mn, à peine le temps de poser l’intrigue) et ses saynètes inutiles (les séquences de romance sont piteusement accompagnées musicalement). Pourtant il ressort de ces tribulations à Miami une vraie fraicheur, peut-être celle de Mélanie Doutey, qui, en manque de comédies romantiques parisiennes (2009 a mis à mort le genre, on ne s’en plaindra pas) passe à l’action et au vrai premier rôle d’envergure !
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RTT fait partie de ces films passés de producteur en producteur depuis 2004, avant d’exister. Il porte de ce fait la marque de cinq scénaristes, ce qui est rarement bon signe. L’affiche? M’as-tu-vu, elle tendrait à provoquer une sorte de méfiance tant ça sent la recette à plein nez. Et pourtant, quelque chose fonctionne. Le manque de prétention sans doute. RTT, c’est de la comédie d’action de série B, profilée pour son futur passage télé mais sans hystérie et sauvé par l’esprit de l’entreprise : faire rire, avec modestie et décence, sans déplacer des montagnes, ni prendre le spectateur pour un neuneu. Un rire paritaire de surcroît car, après tout, ce n’est pas si souvent qu’un duo humoristique est formé d’un homme et d’une femme. Kad Merad fait à merveille du Kad Merad: c’est sa grande force mais aussi sa limite.
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On voit bien l’ambition de départ : l’Amérique, l’aventure et la romance, en français dans le texte, avec une vedette comique dans le rôle du boulet de service (Kad Merad) et une jolie fille en dure au coeur tendre (Mélanie Doutey).
Sur le papier, ça promet de rouler façon Francis Veber remis au goût du jour. Sauf que, faute de swing, de charme et de surprises, cette « RTT » se traîne gentiment. Et laisse tout loisir au spectateur de se demander par quel miracle on espérait lui faire croire à cette passion subite entre un personnage aussi fade et un Arsène Lupin en jupons… -
(...) RTT débouche sur une comédie d'aventure française un peu balourde au scénario rafistolé, et qui tient surtout par l'interprétation bon enfant de Kad Merad. Pas de quoi poser une RTT pour aller voir le film !
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Dès la première scène, une poursuite à vélo, on sait à quel bord de quel film on est monté. Aussi surprenant qu'une balade en bateau-mouche, la mise en scène datée nous donne l'impression de mettre les pieds dans une de ces comédies françaises pantouflardes. Ce n'est pas qu'on s'y sente mal, mais on s'y endort tant c'est poussif.
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Ici, faute d'un scénario à la hauteur et de bonnes idées de comédie, l'ami public numéro un se prend les pieds dans la farce. Dommage pour nous.
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Le réalisateur peinant à transformer les Everglades en terre de danger, RTT finit par se réduire à une suite de gags bêtes (le flic qui se découvre homo en enfilant des tee-shirts moulants) et de passages obligés (les poursuites en voiture, qui sentent la fatigue). Raté.
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D’un enchaînement de cinq ou six longues scènes de courses-poursuites au jeu poussif de Kad Merad, cette comédie d’aventures romantique s’avère tellement malhabile qu’on en vient à se demander si le titre n’était tout simplement pas un mot d’excuse.
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(...) un Kad Merad putassier au possible qui, d’un "_Ta mère a dû voler les plus belles étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux_" fait succomber la radieuse Mélanie Doutey ; cinq scénaristes pour ne pas écrire un seul gag potable. Ils auraient mieux fait de les prendre, leurs RTT.
RTT