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Drôle de film que ce "Qui Vive". On colle aux basques de Chérif, trentenaire paumé qui tente de quitter sa cité en décrochant un diplôme d’infirmier. Harcelé constamment par des petites frappes, il finit par pactiser avec le caïd du coin pour avoir la paix. Thriller social et drame existentiel, ce film sur la banlieue est ancré dans une violence asphyxiante, pourtant traversée d’une douceur inouïe. Ceci grâce à la présence de Reda Kateb, qui confirme là son excellence à camper des personnages réels brillant d’une étrange clarté.
Toutes les critiques de Qui vive
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un long métrage qui échappe aux clichés spectaculaires des films de banlieue mais qui s’avère aussi un peu sage. (...) Il repose entièrement sur l'hypersensible Reda Kateb et sur Adèle Exarchopoulos dont l’intensité presque animale déborde et électrise le moindre plan.
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Adèle Exarchopoulos simple et crédible.(...) Marianne Tardieu aurait pu resserrer son sujet. Sa réalisation est parfois aléatoire et incertaine, mais reste prometteuse.
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Un beau portrait d'homme, avec ses contradictions, sa douceur, sa fatigue et son mal-être. Reda Kateb est à la mesure de son rôle, à la fois introverti et charismatique, capable de distiller les émotions les plus ténues.
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C’est par le casting que le film se distingue. Reda Kateb trouve ici un premier rôle qui déploie enfin son jeu naturaliste (...) Face à lui, Adèle Exarchopoulos confirme que, dans un rôle aussi étroit que celui de la fiancée du héros, jolie et originale, sa présence déborde et intensifie tout sur son passage.
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Malgré son arrière-fond nécessairement politique, le regard sans fard qu'il porte sur la société, et sans jamais rogner sur la noirceur de son récit, "Qui vive" ménage quelques puits de lumière. Juste, modeste et sensible. "Qui vive" est une réussite.
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Qui vive (...) dépeint très sobrement une vie de quartier certes empoisonnée par ses petits voyous, mais aussi guidée par des énergies créatrices et l’espoir d’une vie meilleure.
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Ce premier long trop scolaire manque d'ampleur.
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Environné par de beaux seconds rôles, Reda Kateb impose ici un registre de pesanteur subtile, de souveraine présence dans le retrait.
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Centré sur son héros incarné avec élégance par Reda Kateb, ce portrait d’un jeune banlieusard flirte avec une désespérance naturaliste courue d’avance, et valide les clichés plus qu’il ne les dissèque. La mise en scène ne s’encombre sans doute pas assez de ses personnages secondaires, pourtant défendus par des acteurs impeccables.
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Marianne Tardieu dépeint sobrement le quotidien d'une banlieue certes empoisonné par ses petits voyous, mais aussi guidé par l'espoir d'une vie meilleure. Joliment traité.
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Filmé dans l'urgence, "Qui vive" offre un autre visage à la banlieue française.(...) Un premier long métrage précieux, à la fois brut et sensible qui éclaire la banlieue autrement, ça n'a pas de prix.
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La réalisatrice pose ses personnages entre figures un peu figées et ambiguïtés essentielles pour attirer l’adhésion du spectateur, mais les maladresses de ton du film et les contingences propres à ce type de petites productions diminuent l’intérêt dans une deuxième partie bancale.