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Après De l’autre côté de la porte, fiction inspirée de la réalité (sortie chez nous en 2015), Laurence Thrush signe un documentaire mâtiné de fiction. Une vieille femme solitaire nommée Cynthia meurt dans un hôpital de Los Angeles, et seuls les préposés présents (infirmières et travailleurs sociaux, dans leur propre rôle) en font cas : suivant la procédure, ils cherchent ses parents, ses voisins et retracent la vie de la défunte. Filmé dans un superbe noir et blanc, ce beau sujet est entravé par des flash-back montés en dépit de la chronologie afin de prouver que tout cela n’est qu’un cercle. Et que d’autres sont morts ou mourront dans l’indifférence… Vicieux et cruel. Plus de simplicité n’aurait pas nui.
Toutes les critiques de Pursuit of Loneliness
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Laurence Thrush confirme son aisance à mêler intelligemment réalité et fiction.
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Thrush a tout du petit maître. Il alterne les scènes documentaires montées cut et les passages fictifs plus lents.
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Pursuit of Loneliness ressemble par bien des aspects à De l’autre côté de la porte, et n’est guère plus facile d’accès.