Papa vient dimanche-
Quand une garde alternée tourne au drame en huis clos, on assiste impuissant à un déballage violent et sans grande subtilité.
Toutes les critiques de Papa vient dimanche
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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c’est tout le génie d’un remarquable scénario qui joue des subjectivités de ses personnages, se dévoile progressivement la vraie nature de Marius, être violent et torturé. On ignore ce qu’il a pu se passer pour en arriver à cet état instable proche de la folie, mais l’absence de contexte créé délibérément la montée d’une tension dramatique extrême.
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Une crise familiale bien orchestrée et parfaitement interprétée.
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Telle une tornade, ce film roumain ébouriffant étonne par sa description sans fard d’une situation inextricable : où comment deux parents se disputent la garde de leur unique enfant. Implacable.
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C’est un film de guerre domestique, dirait-on, où le jeune Radu Jude, ancien assistant de Cristi Puiu (Aurora), prend ses distances vis-à-vis de la nouvelle vague roumaine telle qu’on l’a identifiée, rompt avec son système formel et ses ambiances crépusculaires. Ici, pas de plans-séquences inertes ni de longueurs calculées, Radu Jude épouse une dynamique d’emballement, un suspense explosif déterminé par l’ambivalence de Marius et relayé par une puissante mise en scène, fébrile et nerveuse
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Huis clos. Un père divorcé pète les plombs chez son ex. Surprenant.
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Quelques jours dans la vie d'un couple qui se déchire autour d'une petite fille (Sofia Nicolaescu), filmés avec la rage et l'humour très noir qui sont l'expression cinématographique du génie des Carpathes.
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D’une situation très classique (un père vient chercher sa fille dont il a la garde partagée), le réalisateur roumain Radu Jude tente de capter la fracture irrémédiable qui va provoquer le dérèglement d’une situation ultra-ordinaire. Quasiment en temps réel, privilégiant la caméra à l’épaule et la nervosité du montage, Papa vient dimanche évite les automatismes liés à un dispositif minimaliste pour faire ressortir l’humanité tragique de ses personnages.
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Coups, invectives. Plans à l'épaule, dans l'oeil du cyclone, l'antichambre de la folie. Aucun répit. Les acteurs sont confondants de réalisme mais l'empathie s'étiole dans ce feu roulant qui n'en finit pas. Trop long...
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Un père divorcé s'apprête à récupérer sa fille de 5 ans pour passer une journée à la mer avec elle. Mais une fois chez son ex, la situation s'envenime... Ça jacasse, ça se cherche des poux, ça radote, ça s'invective. Un huis clos bouillonnant, aussi tendu qu'absurde, entre drame et farce.
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Sans artifice, ce drame familial signé Radu Jude témoigne de la belle vitalité d'un cinéma roumain, capable de regarder la société en face, tout en conservant une réelle part d'humanité.
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Un drame familial caractéristique du nouveau cinéma roumain, avec ses longueurs mais surtout une mise en scène sans fausse note et un casting impeccable.
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On bascule sans cesse du drame à la bouffonnerie, (...). A force de chercher à dénicher le ridicule en chacun, le cinéaste n'offre aucune prote de sortie à ses personnages tous figés et incapables d'évoluer.
